la psyché invisible (RC)
– peinture – Olympia : Titien Venus d’Urbino Florence musée des offices
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Belle formule, la psyché invisible…
C’est comme un miroir sans tain
Où tu te cacherais derrière
Aux aventures des reflets sans fin
apprentissage de l’indicible
Joutes rieuses et fières
Marquis – (se) dans la galerie des glaces
S’épaulent en courant; sur un chant de bulles
D’un plancher mouvant où il y a même
La perspective qui tangue et s’agace
Notre portrait inconscient chargé de libellules
Frasques et cavalcades, des mots qu’on sème
Qu’on récolte et se renvoit en gerbes
Décoction volcanique toujours en fuite
Oiseaux nocturnes lâchés de plein gré
Apprivoisés, multipliés, les verbes
De l’océan vertical, cascades induites
Du parler tu, du parler fort, sans simagrées
Nos messagers dessinent à l’envi
Spirales baroques aux yeux ravis
L’invention se passera de barrières
Les flots libérés déplaceront les frontières
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Cette entrée a été publiée le 10/24/2011 par rechab. Classé dans self creation et a été tagué baroque, chabriere, flots, libellule, perspective, psyché miroir, reflets.
Tu fais des poussières de barrières
Qu’entretiennent mes prudences amère
Désobstruant les chemins tendres
Ecartant les angoisses méandres
Dans lesquels je perds mon Latin
Mes vieux jours, mes petits matins
Puis d’un coup de langue acéré
Tu découpes à terre mes entrées
Et d’un coup de dent adoucie
Tu viens envahir mes algies
Léchant dans la plaie ce qui suinte
D’une telle douceur que mes absinthes
Frappent pour sortir de leurs beffrois
Et pour rejoindre dans mes détroits
L’échappée belle de tes dentelles
Que tu me brodes avec tes ailes.
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10/27/2011 à 20 h 19 min