Le heurt des ombres fait silence (RC)
C’est une ligne qui jamais ne fatigue
Elle porte une surface, rase ou plissée, selon,
Le heurt des ombres fait silence ,et
Le ciel s’incruste avec, courbe l’horizon
Et nous, de même…….
Ce que le jour donne à voir, nous l ‘habitons
Et le tragique modèle les ombres, en érosion
Griffe et sépare d’un trait de pinceau nerveux
Des plateaux majestueux, la toile horizontale
Avec des rêves d’îles, c’est le souvenir d’une mer,
D’un espace en suspension, avec la part d’attente
Accrochée aux sentiers et bouquets vert-de-sombre
De l’aimée qui n’a jamais goûté
L’austérité veloutée, et des gris feutrés
Et du souffle neigeux du chant de la terre
Regardant le passage de l’hiver
En se rappelant ce qui fut hier
La grande mer qui conduisait à toi
Et moi, de même ……..
la peinture en accompagnement, est une création personnelle intitulée « rencontres », technique utilisée : aquarelle
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on a envie de soulever un à un tous les rideaux pour découvrir le soleil qui décline
j’ai bien du mal à laisser des coms, ça zappe à chaque fois
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11/09/2011 à 18 h 00 min
Ce que le jour donne à voir, nous l ‘habitons
Et le tragique modèle les ombres, en érosion
Griffe et sépare d’un trait de pinceau nerveux
Des plateaux majestueux, la toile horizontale
avec la part d’attente
Accrochée aux sentiers et bouquets vert-de-sombre »
J’aime ton texte…et surtout cette partie, car les jours je veux les habiter, là où je suis . Si les lieux sont magnifiques de » vert-de- sombre » je ne veux pas de rêves marins.
je t’emprunte cela pour un prochain blog!!!
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11/17/2011 à 12 h 30 min
Une rencontre des éléments, peut-être…
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11/20/2011 à 10 h 54 min
C’est ce que suggère mon aquarelle, … mais en fait il s’agit d’une rencontre passée ( ayant eu lieu ) …- sur le mode sentimental, en parallèle avec le monde géographique…
de fait c’est en liaison avec mon texte précédent: https://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2011/10/25/a-la-mer-retiree/
Je ne sais si tu connais les régions des grands causses ( Sauveterre, Noir, Méjean, Larzac), qui sont les plus étendus et connus, mais leur présence en plateaux témoigne effectivement d’une ancienne mer ( la Méditerranée était à nos pieds), qui est allée s’établir plus loin…
Toujours est-il que le moutonnement des collines sur ces causses, fait assez penser à des vagues fossilisées… et les profondes vallées du Tarn, du Lot, et la Jonte, à ces griffures dont je parle avec l’expérience du peintre.
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11/20/2011 à 11 h 17 min