Au 27 lumineux (RC)
Au matin, venu d’une nuit à gestes longs
J’ai émergé de tes bras au sourire blond.
Bercé de l’empreinte de ta souche
Venue verser la tendresse de ta louche
Nous avons joint nos doigts d’écriture
Pour faire des duos fabuleux en lecture
De gestes enveloppants, nuées d’étincelles
Parsemés d’épices, de crème renversée, et de sel.
La nuit aurait pu t’absorber et diluer
Ton image, la chaleur de ton corps se muer
En mirage, cendre d’imaginaire agacé
Fugace, illusion sitôt vue, sitôt effacée…
Mais le matin descendit du ciel, comme nacelle
Ton esprit me guide en pensée et au réel,
Tu es une statue sortie des fées électroniques
Le vœu de Pygmalion concrétisé d’authentique.
ris, photo personnelle, printemps 2011
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Mais le temps (au delà de la nuit)
Peut-il – dans tout le bruit
Environnant, faire que change
L’empreinte de l’ange ?
(complété de 6 décembre 2011)
- i
Dans mon blog de philosophie,
je viens d’évoquer une question assez voisine :
LE DESIR EST-IL PROVOQUE PAR LES MOTS ?
http://jeanpaulgalibert.wordpress.com/
A bientôt, peut-être…
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10/28/2011 à 16 h 56 min
Pygmalionne à l’ancre de tes jets
Aux quatre vents des détroits de l’ouest
J’ai pris ton bras et retourné nos vestes
Il s’agissait avant tout que je peste
Contre les dits de couloirs de nos gestes
Tu m’as tournée contre toi d’un ton leste
Ne t’arrête pas de dessiner ta fresque
Car dans les vents il y a à Lambesc
Autant de joie que de vie ou de liesse.
Carnet privé
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10/28/2011 à 19 h 51 min
A Pygmalionne, je fus ta sculpture
Détaché d »anonymat, d’une belle aventure
Je prends sens entre tes mains créatrices
De la terre, de la glaise que tes mains pétrissent
Contre dits, contre toi, bruits de couloir
Moulé de tes mains chaudes en laminoir
Fresque volume en liesse à tes vents
D’autan en emportent tes gestes savants
Que je prends vie, soudain, sous tes augures
Et perds , en passant, mon armure.
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10/30/2011 à 23 h 34 min
Je n’arrête pas de dessiner ton contour, et de sentir ta consistance en profondeur…
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10/29/2011 à 19 h 52 min
en réponse à Jean-Claude.. oui, peut-être que les mots y contribuent, ou permettent entre autre de se construire une tour fantasmatique, surtout quand celà rencontre une consistance proche
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10/30/2011 à 10 h 52 min