Paris-scies… ou d’errances jusqu’en Camargue (RC)
Paris Scies
Je dirai qu’à Florence
On sremplit la panse
Et qu’à Pise la tour
a ses petits fours
Y a pas en Toscane
Du saucisson d’âne
Mais en Italie
Toujours de grands lits
Marquise à Senlis
Et ses fleurs de lys
Les accueille en dépôt
Gravées dans sa peau
De Reims à Clovis
C’est un tour de vis
Poterie cassons
Vase de Soissons
Si tu vas en Arles
Tu sais dont je parle
Du fond d’Trinquetaille
Nous ferons ripaille
Et qu’on se déplace
Mais toujours j’enlace
Le corsage rayonne
De ma belle lionne
De lionne en Lyon
Un ptit coup d’avion
A califourchon
Dans un ptit bouchon
On s’en paie une tranche
Au bord de la Manche
C’était à St Lo
(pas de vin mais beaucoup d’eau)
Tant de pluie qu’en Bretagne
Pas besoin d’un pagne
Pour se faire masser
Dans un bain glacé
D’retour en Provence
C’est un jour de chance
J’ai vu ma Bougon
Parfumée d’savon
C’était pas rideau
La bête à deux dos
On s’est promenés
Bus et câlinés
Si l’Mistral nous nargue
C’était la Camargue
Lente et paresseuse
Mais aux heures, heureuse,
—
( et une petite réponse à Jo)
I scie Paris
Nous voyageons en trottinette
Je pèche la truite et toi tu bêches
Nous avons tous deux castagnettes
Pour faire du bruit dans notre crèche
A l’entrée un garde en costume
Nous préparais un jus d’agrumes
L’oiseau bleu se lissait les plumes
Tu racontais ce qui résume
Avec nos deux chants doux d’Homère
Nous avons joué sans enfer
Les pièces de théâtre et les dits
De la Camargue en Paris-scies
Voyageons jusqu’à Trinquetaille
Sans faire que les oiseaux se taillent
Allons décliner l’amitié
Jusqu’au bout des rives enchantées
Je te présenterai mon prince
Il est tellement beau que j’en pince
Je n’ai pas encore de recette
Mais je crois qu’il sera en fête
Allons en grande délicatesse
Vivre en liberté sans diablesse
Dans le respect et la santé
Le trésor des fidélités.
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11/14/2011 à 7 h 27 min