Eugène Durif – L’étreinte, le temps 03
Cela, ne pouvons le voir ni l’approcher que par trouées intermittentes, espace silencieux des signes, les gestes frôlés des choses posées dans l’ en-face.
Elles disparaissent, unes et déchirées, la lumière se retire d’elles, les laisse exsangues.
L’
étreinte, le temps, ici, en suspens,
ce que dérobe le jour dans la gravité de l’éclair,
le ciel s’effondre, lambeaux,
visages fermés, l’ un à l’ autre
réfléchis.
A certains tremblements de parler,
dans l’ attente,
croire la retrouver à toute silhouette surgie,
ombre saisie sans atteinte.
je m'exprime:haut et foooort