Claude Esteban – l’ombre
L’ombre, avec ses couloirs.
Le corps, accoutumé à ses tâtonnements de bête.
Où renaître sans yeux ?
Tous les chemins sont morts.
Reste le vent qui trace et
qui traverse.
D’aussi loin que je peux, je te réponds.
Je monte jusqu’à toi, jour
neuf, sous mes écailles.
Claude Esteban
in « Conjoncture du corps et du jardin »
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je m'exprime:haut et foooort