Ne disons plus
Du bleu au rouge
Tournoyant sans repos
Autour des derniers bastions des orbites.
-Là, cogne la mémoire –
J’étais enduite de ton verbe et
Cimentée à ton souffle,
La poitrine crépitant
Au feu de l’ombre
– la paupière aux aguets –
Le temps que prend
La veine pour jaillir du marbre.
Chrysalide aquatique
Grignotée par un azur
Aux mille tentacules,
Et les nuits, le ventre clos
Roulaient
( le souffle parfois inquiet )
Sur les rails raides du vent,
Tout ce qui approche
Du sommeil aux canines blanches
A fait un long périple
Dans les océans de l’encre.
Echo de mannequins emmurés
Qui,
Traquant l’épi bleu,
Se sauvent dans l’interstice du silence.
Ne disons plus _
L’édifice s’écarte sous le poids du ciel
Et le sable retourne
Là où le soupir a balbutié.
–
N. B août 2012
Magnifiques…et les peintures et le poème, de la création pure d’artistes
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Merci beaucoup Alice..
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oui,merci beaucoup Alice…
Et REn,àtoi, merci aussi !
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