Anne Penders – Aujourd’hui, l’envers de la pluie…
Aujourd’hui.
L’envers de la pluie, ce serait :
retrousser ses manches, apprendre à dire au revoir.
Tout ce qui s’achève promet -de beaux jours à l’oubli.
L’envers n’est pas linéaire.
Il a sa propre révolution.
Au besoin, il hausse le ton/tour.
Au besoin, il rompt sa progression.
Fige le geste qui le porte, pousse la porte, contourne l’obstacle.
L’envers concentre la force de l’immobile -centrifuge être subtile.
Eclat de ciel en tous points lumineux.
Sa révolution ne conduit pas la guerre.
Elle la pressent, elle l’étourdit.
[dévie sa trajectoire, ne rate pas sa cible]
En orbite / elle voudrait.
D’un lieu phare, un hameau.
D’un repère, tout un troupeau.
D’une circulaire, un rythme / pas une formalité.
[certains mots mériteraient d’être déracinés]
-parfois, le sens multiple estropie la langue.
Marseille/Bruxelles/Paris février 2009 (extrait de « l’envers », essai poétique en cours d’écriture)
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je m'exprime:haut et foooort