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Et si tout disparaissait
La sève de nos arbres
Celle de nos vies
Les traces de nos pas
Les flocons de poussière
Le trop plein du regard
Le silence du ciel
L’ombre des lumières
Prolongeant nos fenêtres
Le poids de nos enfants
Endormis sur nos joues
Si rien ne profilait
Notre horizon muet
Qu’adviendrait-il du mot
De la beauté du monde
Tendus haut par les mains
Du poète tremblant ?
B T. 19 juillet 201
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Si rien ne profilait
A l’ horizon muet
Les mains du poète
Modéleraient le monde
Et des flocons de poussière
Recréerait, de lumière
La beauté du monde,
Un nouveau chemin,
Et les premiers pas
Inventés des enfants
Que nous sommes.
RC – 25 novembre 2012