Alessandra Frison – Les dernières maisons
–
poétesse, dont un certain nombre sont visibles dans
« une autre poésie italienne »

peinture: C Soutine: paysage à Céret 1920
Sono sparite le ultime case
e i cancelli coi minuti addosso
si mangiano l’anima.
Non lo posso scrivere
questo cuore che si interra
colora un’estrema scaglia di me
tra i capelli o sotto
la limatura del gesso
che ancora è schermo di vita,
completa distanza da chi ti infiora
da chi si perde alla fine come la piega
sul libro la pagina bianca
il tuo nome.
*
Les dernières maisons ont disparu
et les barrières pressées par les minutes
rongent l’âme.
Je ne peux l’écrire
ce cœur qui s’enfonce sous terre
colore une dernière écaille de moi
dans les cheveux ou sous
la poussière du plâtre
qui est toujours écran de vie,
complète distance de qui te fleurit
de qui à la fin disparaît comme le pli
dans le livre la page blanche
ton nom.
–
je partage et distribue
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Cette entrée a été publiée le 12/17/2012 par rechab. Classé dans auteurs étrangers, fine arts, Italie, peinture et a été tagué Alessandra Frison, écaille, barrières, blanche, distance, maisons, page, platre, pli, poussière, Soutine.
je m'exprime:haut et foooort