Colette Fournier – transfuge
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Entre dérobade et vertiges
La cambrure de ton âme ressemble
A s’y méprendre à ces nefs d’église
Que la foi a désertées…
Paysage rongé de ronciers et aride
Où nulle eau ne serpente
Où nulle joie ne se créée…
J’en connais de ces vaisseaux amers
Qu’une houle bascule
En roulis de bitume
Et qui ne veulent plus même
Etre sauvés !
Et frotter leurs cœurs vides
A l’aumône du temps
Battant à pleine pompe
L’heure de tous les vents !
Crois bien que ma lanterne
Se brise plus qu’à son tour
Sur des récifs étranges
Aux étranges contours
Mais je les veux mouvants
Malléables et tordus
A l’aune de mes désirs
Trempés d’encre et perdus
S’ils ne s’écrivent pas…..
Je suis une maison
Balayée de printemps
Et qui se refuse à mourir
Tant qu’il restera
Quelque chose à faire frémir
A la pointe de mon regard
Transfuge
De toutes les mémoires…
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Des souvenirs qui s’accrochent à nos émotions qui les font vivre
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02/05/2013 à 11 h 33 min
;;; et qui nous construisent aussi…
merci pour votre comm, et aussi la répercution de certaines de mes parutions sur votre site…
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02/05/2013 à 11 h 35 min
Alfred de Musset a écrit : L’homme est un apprenti, la douleur est son maître Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert..
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02/16/2013 à 11 h 37 min