Au voyage de la pensée, la concordance des rêves ( RC )
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Au voyage de la pensée, la concordance des rêves,
C’est aller vers la surprise, dans un univers clos, entouré de murs,
Prenons une ville ordinaire… laquelle ne recèle peut-être à l’intérieur, que du fonctionnel et de l’ordinaire – ça peut suffire …
– mais quelquefois des écrins tapissés de merveilles,
comme le couvent St Marc à Florence, où le frère-Ange a laissé des traces miraculeuses de sa foi…
C’est comme un fond de roches rugueuses, et gris-vert, que rien ne distingue de l’autre à part des formes approximatives, et un peu biscornues… qui révèlent en leur coeur, une bulle, un vide tapissé de cristaux d’améthystes, un univers « privé », dans lequel on ne peut pénétrer que par effraction…
Les géodes,dans leur concentration et finitude, échappent, si on les garde intactes, à notre regard, … on peut même les repousser du pied ou à coups de pelles-mécaniques, sans se douter de leurs parois d’oublis…
Seul la cassure accidentelle ou volontaire, nous les révèle… et les rend objets de convoitise, de la part des collectionneurs, ou des museums d’histoire naturelle…
J’en reviens aux voyages de la pensée, qui tapisseraient de la même sorte les têtes– si les pensées se matérialisaient… et qu’il faudrait donc ouvrir en puissance, afin de pouvoir les lire.
– ( inspiré de l’article de P Lieutaghi » lumière close », dans « propos de Campagne » (1995)
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RC – 13 juin 2013
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je m'exprime:haut et foooort