Le béton s’enracine – ( RC )
Le béton, sournois,
S’enracine au plus profond de la terre,
Il y a même, paraît-t-il des villes entières,
Qui se multiplient, et même s’étendent sous les mers.
Une terre où petit à petit, les immeubles s’enfoncent,
Et dont on ne voit que la pointe,
Tels icebergs qu’on distingue, pointes dures
Aux couchers flamboyants des soleils
Et la courbe croisée des lunes,
Mais en général, invisibles des hommes,
Cachés sous les épaisseurs,
Du béton sournois, digérant les roches,
Recrachant des tunnels, où circulent,
De longs convois, ne connaissant ni le jour, ni la nuit,
Des lombrics de métal, glissant sans obstacle apparent
Mais s’arrêtant pourtant net, face à d’autres murs de béton,
Où les valeurs d’ici n’ont plus cours,
> Le langage reste barbelé,
Quand se poursuivent , même sous la terre,commune,
Barrières et frontières.
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RC – 2 août 2013
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Cette entrée a été publiée le 08/10/2013 par rechab. Classé dans actualités, d'images, photography, self creation et a été tagué barbelé, barrières, béton, chabriere, frontières, langage, lombrics, lunes, roches, soleils, tunnels.
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