Lost ( RC )
Il n’ y avait plus de train,
Pour aller plus loin,
alors, je suis resté,
Parachuté ici,
Où tout y est miséreux,
Usé par le temps, crasseux,
écrasé des indifférences,
C’est comme enfiler des vêtements,
Qui ne sont pas siens,
Avec des plis irréversibles,
Des taches incrustées,
Et des mailles qui se lâchent…
Et emprunter une voie qu’on a jamais remarquée,
Une voie de garage, au sens propre.
Des odeurs tenaces de vieilles huiles,
Des odeurs étrangères,
Insérées dans les tôles bariolées du port,
Menant vers le plus inconnu encore,
A la lumière éteinte et des plages noires,
Au delà d’un horizon ourlé de gris,
Scandé d’échardes de grues rouillées.
Il y avait cet attroupement,
Et à voix basse, ce cercle de gens,
Aux bleus délavés,
Comme leurs yeux, noyés,
Dans les vapeurs de vodka,
Autour du corps défait d’un marin,
– Le sel faisait des cristaux sur sa peau.
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RC – 4 septembre 2013
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Très beau ! J’adore !
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09/18/2013 à 9 h 51 min
Merci bien,— quoi que ça ne soit pas des plus réjouissants…
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09/18/2013 à 11 h 11 min
chaque chose est un apprentissage que il faut prendre avec Amour
bisous fleur
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09/19/2013 à 10 h 37 min
Des yeux délavés, égarés qui te savaient là.
Never lost, anywhere in our world.
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09/19/2013 à 21 h 24 min
une ambiance de fin de route, déprimante et sublime
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09/20/2013 à 9 h 49 min