Sourd une lumière noire ( RC )

peinture: Adolph Gottlieb: Ascension 1958
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D’un tout petit point,
Encore lointain,
Sourd une lumière noire,
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Elle aspire,
Dans la démesure,
De l’immensité à parcourir,
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Ce qu’il y a,
Qui remplit nos yeux,
Nous dilate.
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Dans ce que nous voyons,
La vie se poursuit,
( Un monde où j’habite ).
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Je ne pose pas de questions,
Les vagues succèdent aux vagues,
Et les jours entre eux.
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Et le corps transpire les années,
… Comme en rides insensibles,
L’espace a rétréci – un peu…
–
Puis, sans qu’on y prête trop attention,
Ses murs se sont rapprochés,
Et teintés de couleurs lasses…
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Comme une bouche d’ombre,
Le soleil noir est visible,
« Clairement » dirait-on, cynique,
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Et s’il boit peu à peu les choses,
- Comme la gorge de la nuit.
S’il faut se tenir aux bords,
> Un seul faux pas,
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Et nous voilà de l’autre côté,
Chutant dans l’infini…
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RC – 16 septembre 2013
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superbe rechab , j’adore la peinture et le texte est superbe !
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09/22/2013 à 9 h 39 min
superbe et il dit tant j’aime sourire bisous fleur
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09/22/2013 à 16 h 16 min
Je devine, et apprécie ton sourire…
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09/23/2013 à 7 h 32 min