Soixante-neuf nuits au moins à l’étage,
Au-dessus du night-club,
Le rouge des néons,
Perforant les persiennes…
Comment pouvoir dormir,
Quand se jouent les abysses de la peau,
Le trafic d’une faune interlope
Juste en bas de la rue ?
S’agglomèrent comme des mouches,
Pour de petits sachets blancs
Des hommes furtifs, achetant des rêves
Avec l’odeur de l’argent.
On en trouve, certains matins,
Mangés par la nuit,
Derrière les poubelles,
Une seringue à la main.
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RC- 6 octobre 2013
Une réflexion sur “Mangés par la nuit ( RC )”