Même si tu n’es plus – ( RC )
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S’il faut voyager dans la mémoire,
Et dans les chapitres
Que je t’ai dédiés,
Je revois ton visage,
Quelque part réapparaissant
Au détour du chemin,
Et je passe le doigt sur ton sourire,
Malgré les rideaux de pluie,
Qui rebondissent sur la terre,
Et l’amollit pour mieux feuilleter,
Les pages du temps dilué,
Inondé d’émotions .
L’œil reste envoûtant ,
Le regard énigmatique ,
Imperméable
A la déroute des ans,
Partis et disséminés,
Au petit bonheur,
Mais le souvenir,
Lui, resté intact,
Retrouvé dans l’écriture fine,
Couchée dans tes lettres,
Comme l’enveloppe ouverte,
D’un poème permanent .
Même, si tu n’es plus…
( comme on dit ) .
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RC – juillet 2014
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« Comme l’enveloppe ouverte d’un poème permanent »…c’est d’un temps d’avant..mais tellement beau.
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10/11/2014 à 9 h 01 min
Merci… oui, – c’est du ressenti réel – j’ai toujours à portée de regard ces ( ses) lettres auxquelles évidemment je ne peux plus répondre – sauf à rentrer dans l’esprit de ce qui y est écrit – et qui quelque part, je le crois – ( en tant qu’approche poétique ) a modifié ma façon de voir les choses ( donc d’écrire ) …
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10/11/2014 à 9 h 58 min
Pingback: Miguel Hernandez – Même si tu n’es pas là | Art et tique et pique- mots et gammes
suis plus que touché…
la beauté du monde ne peut être perçue, entrevue que par des souffrances, des embuches déchirures. Oui arrêtons de trier, de mettre en ordre… sinon c’est la vitrification assurée !
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07/13/2019 à 5 h 48 min