Jean-Gilles Badaire – L’atelier
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L’Atelier
Bien d’autres y verraient la forge du vent, le ventre du chaudron, l’irréconciliable,
mais non plutôt l’odeur des roues dans la neige et les efforts calleux.
Je vis dans ce marécage aux accents roux et mauves d’un au-delà de magicien.
La peinture est collée contre les vitres, le ciel est d’araignée,
les pots attendent qu’un maelstrom interne les habite.
Et la pensée ravaude le moindre effet du réel.
J’absorbe jusqu’à l’étouffement les torpeurs des goudrons et des graisses
et les restitue ainsi mouillées sur la toile d’or et de lin.
La mort dort certainement ici.
Les ongles noircis.
J-G. BADAIRE
un labyrinthe, des araignées
du temps
la lumière blafarde
du présent
et soudain
un enchevêtrement, des cheminées
d’où s’échappe
un bouillonnement de création.
L’or s’invite…
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06/15/2015 à 16 h 31 min
Car effectivement dans ses peintures apparait quelquefois une trainée ou touche très discrète, couleur or…
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06/15/2015 à 22 h 15 min