Angkor : la caresse du sourire – ( RC )
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C’est le sommeil, peut-être,
Qui a clos les paupières :
Le regard ne voyait qu’en dedans,
la prolongation du sourire,
Et les lèvres épaisses , se sont closes,
Dans leur secrètes pensées.
Qui peut dire que ces figures de pierres,
Ne sont que des œuvres oubliées ?
Lorsque les hommes ont délaissé les lieux,
Et laissé les arbres les enlacer
Jusqu’à les enfouir
sous le fouillis végétal….
C’est leur sommeil, sans doute,
Qui gravite autour du temps ;
> Et celui-ci est immobile.
( La pierre , gardant la mémoire,
du regard intérieur,
Continue de nous contempler,
Avec son sourire ) ,
Comme si elle était habitée
De l’âme de ceux qui les ont créées,
Dépositaire d’un accord
dont nous ne percevons que la surface :
Les mains de la pensée,
Caressent encore la sérénité de leur visage .
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RC – mai 2015
je m'exprime:haut et foooort