Le vent me dépasse d’une courte tête – ( RC )
Image – montage perso
Ainsi court le vent :
Ce n’est pas encore la tempête.
Il me dépasse d’une courte tête,
Que je marche doucement
Ou en courant.
J’ai peur de mon ombre
Celle-ci m’encombre
Et passe devant.
C’est un peu comme l’oiseau
Effrayé par son reflet .
Le poète ouvre son carnet
Aurait-il peur des mots
Dès que se présente une idée ?:
Il se dépêche de les écrire,
Il craint de les voir s’évanouir
Il va les emprisonner .
Mais ceux-ci toujours chantent :
et disent la pluie salée,
la douceur de la peau effleurée .
Ils sont en attente .
Sous la main qui tremble
ils vont ressurgir,
crier ou bien rire :
vois comme ils s’assemblent
au moindre prétexte
un mariage illégitime,
associant des rimes
tout au long d’un texte.
On dirait qu’ils s’arrangent
pour vivre leur propre vie,
sans demander mon avis ,
quand la main me démange .
Ils débordent de l’esprit ;
je ne fais rien pour les contenir ;
juste les écrire
sans que je les aie appris.
Quelqu’un parle par ma main :
c’est une sorte de phénomène,
par lequel je me promène :
Je n’en connais pas le chemin.
–
RC – juill 2016
De la poésie positive! J’adore, continuez svp…
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08/11/2016 à 19 h 41 min