On ne peut se saisir de l’horizon ( RC )
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Bien sûr, on ne peut se saisir de l ‘horizon,
Et si quelqu’un le peut,
ce n’est pas notre affaire.
Plutôt que convoquer Dieu,
Ce sont des mille feux de l’astre,ses rayons,
prodiguant leur lumière,
Ils se posent, si légers,
Que , même l’atmosphère les tolère
Et s’en émeut,
Jusqu’à les prolonger,
Comme en une serre
Et en devient bleue.
La planète poursuit sa route,
Se montre sous ses meilleurs atours :
Les îles et les continents,
Une terrestre croûte,
Parsemée, tout autour
De mers et d’ océans….
Il est vrai que la distance
enjolive les choses,
et que , sur place, demeurent,
beaucoup de différences…
Il y a des vallées moroses,
où des lacs se meurent.
Des forêts profondes,
perdues dans l’humidité
Des déserts de pierres
A l’autre bout du monde,
Dont l’aridité
Ignore le moelleux de la terre.
Eparpillés à la surface,
Les pays ne reçoivent pas le soleil
De la même façon,
Si les nuages s’amassent,
Dans leur zone de ciel,
Et leur procurent frissons.
C’est une sorte d’injustice,
diraient les grincheux
mais il s’en faut faire raison,
( Tout n’étant pas lisse,
On peut émigrer sous d’autres cieux,
Pour autre acclimatation….)
Pour ceux que ça agace,
Si le chaud s’éternise,
Et toujours, choque
On peut retrouver la glace,
Ou patiner sur la banquise,
Là où vivent les phoques.
Le soleil n’en a cure
Il distribue beaucoup,
Même par dessus les nuages
A travers l’azur,
( et même par-dessous),
il y a de l’éclairage .
Et en cas de pluie,
Ça va pas changer la face du monde…
Ni la chute brutale de cet orage,
On n’va pas s’enfoncer d’un coup dans la nuit,
Vu qu’avec la surface ronde,
On garde toujours un peu d’courage..
Il suffit que la planète,
Se tourne du bon côté,
Et présente son côté face,
Pour un demi-jour de fête,
C’est quand même générosité,
Avant qu’on ne passe
Au lendemain.
Une nouvelle révolution,
Qui encore s’invite,
Suivant le destin,
Du jour, l’éclosion,
En suivant son orbite .
Excusez du peu
De ce que capte la terre.
Le reste s’évanouit dans l’espace.
Notre étoile fait ce qu’elle peut,
De son explosion nucléaire,
Jamais elle ne se lasse.
Supposons, qu’un jour tenu en laisse,
Se perturbent les réactions
Le procédé s’inverse,
Et voilà le retour d’une couche épaisse,
Que l’on appelle glaciation
Les rayons rétrécissent et se dispersent
Comme l’ont vécu les dinosaures,
Trop habitués à se dorer la pilule,
A piller et à tuer .
Ce changement leur a causé du tort,
Car privés de canicule,
Ils n’ont pu s’habituer…
Nous voilà dans l’utopique,
Mais si cette période
pas si lointaine,
oubliait le réchauffement climatique,
Il faudrait, à cette nouvelle mode,
Se couvrir d’habits de laine.
De peaux de bêtes,
De la plus grande élégance,
de bonnets de fourrure :
– Les voyages en jets,
On s’en balance,
Car les temps sont durs…
Et puis ce serait partout pareil,
Une planète blanche et morne
Qui sommeille et patiente….
Rien de nouveau sous le soleil,
Dit-on— le sol uniforme
Décomptant des années lentes….
Ah ça — c’est l’égalité…
Plus de « quand-même », et se « si ».
pour tout le monde un bol d’air pur
( et de la même qualité) :
Ça c’est la démocratie…
Plus de privilégiés sur la côte d’Azur
Si ça peut vous rassurer,
On a l’temps de voir venir,
Nous n’en sommes pas encore là…
Vous avez encore quelques étés,
Et un peu d’avenir,
Pour repenser à tout ça…
–
RC – oct 2015
Suis d’accord! Repensons tout ça…
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08/26/2016 à 11 h 47 min
je vois un soleil vert merci de me faire partager le beau:)
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05/04/2019 à 13 h 24 min