Colette Fournier – Je te regarde

peinture: P Bonnard Coin de salle à manger au Cannet, 1932 ( détail) Musée d’Orsay
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Je te regarde, penchée à la fenêtre de ton cœur.
Ma main posée sur ton épaule, sans attente ni peur.
Ma maison à tous les vents de la déraison, demeure,
Une île haut perchée sur le toit des mondes.
Je te regarde, et collée aux battements de ta vie,
Je ne questionne rien, de rien ne te supplie.
Chacun de tes regards est le début d’un monde ;
A peine faut-il y croire, que déjà, il succombe…
Je te regarde, oublieuse de mon propre reflet,
J’écoute ton histoire qui, lentement, défait
La chronique des temps perdus à ne rien comprendre.
La vie, éternel Big-bang, de sang et de feu, se refait.
Je te regarde, et jouant à pleines notes dans le vent,
Une musique forte, inconnue et plein chant,
Couvre de ses arpèges tes silences intimes,
Je te regarde et je t’écoute, passante de ton âme,
La solitude, au fond, n’est que le reflet des oublis…
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Cette entrée a été publiée le 12/03/2016 par rechab. Classé dans auteurs à découvrir, d'images, fine arts, peinture et a été tagué arpèges, épaule, île, coeur, Colette Fournier, oublis, passante, regards, solitude, vents.
je m'exprime:haut et foooort