Le cŒur dessiné me souriait , de ses larmes de sève – ( RC )
La chevelure sauvage des arbres
s’est couchée sur le sol.
D’autres se consument
en fumées bleues.
Des branches sectionnées en petit tas ,
j’ai vu, au milieu de la sciure,
Les billots du grand platane,
Où nous avions gravés nos noms.
Le cœur dessiné, me souriait,
Même avec ses larmes de sève,
de l’aubier blessé,
en une sorte de dernier adieu.
–
RC – mai 2015
je m'exprime:haut et foooort