Désintégration – un chant dans les hautes terres de Mongolie – ( RC )
Le soir devient un fait établi,
et s’étale, presque fluide,
sur les hautes plaines de Mongolie.
On perçoit dans la langueur des ombres,
un chant étrange, comme si les pierres,
en tapis, étaient le fruit de paroles sèches,
une métaphore du désert chantant :
le reste de l’explosion des roches,
répandu dans le désert de Gobi,
l’esprit des dunes,
une désintégration,
à échelle minuscule,
un fractionnement ( en tous petit morceaux ) ,
qui s’assemblent au gré du vent,
avec une fluidité lente .
> On n’en cerne pas les formes,
car les dunes se déplacent
et ondulent, dans le silence,
( ou presque, )
puisque ce chant ténu,
serait celui ,
produit par la friction
de quantités de grains de sable,
auquel l’horizon répond,
en un bourdonnement continu
qui semble de loin,
horizontal, justement,
mais recule,
de même que les distances
alors que l’on s’avance .
Les ondes s’étirant,
tant dans l’espace aérien , qu’au sol,
arrivant à fusionner.
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RC – juill 2017
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basé sur la musique de Tristan Murail » désintégration »,
composée précisément par rapport au désert de Gobi .
je m'exprime:haut et foooort