Nayim Snida – Alors c’est elle qui peut consoler mon âme
sculpture : Gertraud Möhwald
Alors c’est elle qui quand l’odeur austère
Du passé affaibli par l’éphémère
Où sous le pont du temps le vent efface
Machinalement toutes les traces
Des instants d’aimer qui hélas en ombres
Se sont métamorphosés comme l’état du monde
Aux yeux de l’homme rêvant de paix de tolérance
Tandis que l’on se noie dans l’indifférence
A l’égard des victimes à l’égard des misères
A l’égard des rancunes qui puisent dans les guerres
Ses armes écrasant le repos des gens
Horrifiés par des morts enterrés tout vivants
Alors c’est elle qui peut consoler mon âme
Confusément perdue un batelier qui rame
Vers un îlot sans nom pour l’évasion du cœur
Habillé d’ennui vis-à-vis des malheurs
je m'exprime:haut et foooort