Andreï Poliakov- Débarquement chinois (59-60)

Nicolas de Staël – Nature morte au verre
Tu ne demandes donc pas grand-chose
à la muse étrangère ?
tu lui dis, permets-moi de pleurer tout cela,
et elle ne pleure toujours pas ?
Elle ne pleurera pas
tant
que tu es vivant
et respires
dans l’envers de ton sommeil glacé,
tant que tu fais tourner
avec une seule main –
comme un mot –
un petit verre,
et avec
ton autre main,
comme un petit verre –
un mot ! »
Débarquement chinois
editions Novoje izdatelstvo , Moscou.
Revue Rumeurs Novembre 2018 (extraits)
traduction Katia Bouchoueva
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Cette entrée a été publiée le 04/14/2020 par susannedereve. Classé dans auteurs étrangers et a été tagué Andreï Poliakov, Débarquement chinois, désespoir, mot, muse, Nature morte au verre, Nicolas de Staël, pleurs, verre.
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