Giuseppe Penone – main de bronze agrippant un arbre ( il poursuivra sa croissance sauf en ce point)
Une romance aux doigts de fée
Paroles
celles que tu me soufflais ce matin
au réveil
sitôt enfouies pour aller les semer
à midi dans un jardin de roses
en sommeil
Soleil
Peut-être faut-il l’hiver
pour éprouver ce qu’est un arbre
sa grande ossature endormie
ses plaies ses lézardes
ses mains pâles
et la tienne au poinçon
gravant le bois tendre
du tronc
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