Ne crois pas que les coeurs s’éteignent
Poppies coeurs charbonniers
le vent s’en joue et les malmène
froisse leurs pétales à regret
Ainsi agaçait-il les jupes rouges
des filles le vent
avec ses ailes bleues de paon
feu follet sur la lande palpitant sous la boue
et la nuit comme un cierge
brûlait à nos genoux
Lande brune de bruyères et d’ajoncs
croix des calvaires jaunies de mousses
la pierre sous nos doigts était douce
et les lointains noyés dans les brumes d’été
résonnaient de la mer la grande Ourse de sel
sur les sables déserts
Poppies
ne crois pas que les coeurs s’éteignent
Là où les champs de blés essaiment leur butin
on voit parfois des fleurs aux croisées
des chemins un sanglot rouge
que noie le vent marin
C’est très beau Suzanne…
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06/01/2022 à 11 h 55 min
Merci Barbara !
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06/01/2022 à 14 h 20 min