Métaphore d’un confinement – ( RC )

Le temps languit, étiré
en toute liberté,
croit-on…
Il n’y a pas de barreaux à nos fenêtres,
le cœur profane de la ville
est encore vide
et la pensée ne s’encombre plus
d’une pluie battante
les voix du monde
se sont arrêtées
sur une muraille de verre
car même l’orage est confiné
derrière une grande barrière :
il ne reste plus qu’à compter les jours,
détacher les brins de laine
pris dans la peine et les barbelés
de nos chemins.
Eux s’en vont bien quelque part,
retrouver les sommets,
les cheveux des fougères :
( peut-être qu’ailleurs coulent les rivières,
comme se rassemblent les larmes
d’une multitude de ruisseaux
à la suite d’un crime métaphorique )
emportant avec lui l’espoir
et les désirs avec le temps.
Le temps est toujours innocent.
Il ne connaît pas l’enfermement,
les murs de l’appartement.
Puisque tu es immobilisé…
tu peux toujours sortir de ta tanière
par la voie de l’imaginaire…

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Cette entrée a été publiée le 09/22/2022 par rechab. Classé dans actualités, photographie, self creation et a été tagué appartement, barbelés, barreaux, brins de laine, confiné, crimes, enfermement, fougères, imaginaire, immobilisé, liberté, muraille, rivières, sommets, temps, verre, vide, ville.
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