Edward Thomas – Adlestrop –

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. Richard Burton lit ‘Adlestrop‘:
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. Essai de traduction personnelle :
Oui. Je me souviens d’Adlestrop,
De ce nom, parce qu’un après-midi
De chaleur l’express s’y arrêta
Inopinément. C’était à la fin juin.
Le train-vapeur siffla. Quelqu’un s’éclaircit la gorge.
Personne ne descendit et personne ne se montra
Sur le quai vide. Tout ce que je vis
Fut Adlestrop – seulement ce nom
Et des saules, des épilobes et de l’herbe,
Et des reines-des-prés, des meules de foin séché,
Non moins paisibles dans leur blonde solitude
Que les petits nuages ,hauts dans le ciel.
Et juste à cet instant , un merle chanta
Tout près , et tout autour de lui ,
de plus en plus loin, dans une brume sonore,
Tous les oiseaux de l’Oxfordshire
Et du Gloucestershire.
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in Poems (1917)
je m'exprime:haut et foooort