voir l'art autrement – en relation avec les textes

Moisson du jour – (Susanne Derève) –


Giovanni Giacometti – L’alouette –

Les hélices du jour sur la montagne.
Si près du ciel nous sommes,du bleu sans faille
de la lumière
où plongent les ailes du moulin,
et j'en suis le meunier,
j'en mouds le grain en farine d'azur,

j'en pétris la mie tiède,du rouge et de l'or
des forêts de sureaux et de hêtres où la route
serpente,nonchalante,
au flanc ensoleillé du Causse.

A nos pieds la toile étincelante                                  
des prairies d’hiver,                                                              
le vaste amphithéâtre des sapins,
en sentinelle ardente,                                   
le fil ténu de la rivière …                                        

Déjà le jour chancelle,un fin quartier de lune
fauche les blés du ciel,
dans le vase étroit de la combe,  
le vin noir de la nuit s'enracine …
Meunier déchu,j'y noie mes rêves 
d’éternel.



4 Réponses

  1. Le causse comme si on y était. Belles visions

    J’aime

    01/15/2023 à 14 h 51 min

  2. Les meuniers aiment toujours les alouettes. Cet oiseau est le plus noble des messagers célestes.
    Les meuniers sont tristes, les alouettes disparaissent
    Les meuniers prennent leurs bâtons pour cogner les semeurs de blé empoisonné

    J’aime

    01/15/2023 à 21 h 19 min

    • susannedereve

      Merci Gabriel … je préfère les mots aux bâtons …

      J’aime

      01/15/2023 à 22 h 23 min

je m'exprime:haut et foooort

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