Erick Gaussens – René Chabrière – « romantiques 5 «

Photo : B. Monginoux / www.photo-paysage.com (cc by-nc-nd)
» à genoux devant ton icône »
Chemins de toutes les traces,
les miroirs de la ville
récitent l’alphabet aux carrefours
de la passion.
Cette ville ne rêvait de ses néons
que pour rire à gorge déployée :
de désir-nylon encombré de rose
sous le couvercle obscur de la nuit.
Bien sûr les étincelles se sont emparées des yeux,
mais plus éphémères que la musique et le sang
lui qui circule dans tes veines
sans que tu t’en aperçoives.
Le sourire de ton visage
a combattu les reflets factices
pour s’emparer de l’âme endormie :
c’est comme ça que tu m’as trouvé
à genoux, devant ton icône
dépossédé de mes larmes
avec mes souliers de pluie,
l’illusion des lambeaux nocturnes
d’une autre vie
quand la ville s’estompe
derrière ses draps de nuage…
RC
—
écho à Erick Gaussens
Devant la nuit qui dormait J’ai crié ton nom
Et rien ne s’est passé
Alors j’ai mis mes souliers
De nuages et de pluie
Et je me suis enfui
La ville s’oubliait
Dans un plaisir-néon
Dans un désir-nylon
Devant la nuit qui rêvait
Je me suis attendri
Et je l’ai recouverte du drap de ton rire
Alors ses nuages bleus
Se couvrirent d’étincelles
Et d’images tremblantes
La ville s’estompa
En brouillard factice
En fragile illusion
Devant la nuit qui criait
Je suis tombé à genoux
Les larmes à la main
Alors dans un sourire
Qui ressemblait au tien
La nuit s’est rendormie
(c) Erick Gaussens Hillwater
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Cette entrée a été publiée le 03/16/2023 par rechab. Classé dans auteurs à découvrir, inspiré de bloggers, photographie, photography, ping-pong ( = deux auteurs en dialogue), self creation et a été tagué éphémères, étincelles, Chabrière, draps, Erick Gaussens, icône, illusion, lambeaux, larmes, musique, néons, nuages, nuit, nylon, sourire, veines, ville, visage.
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