— Alberto Giacometti, Écrits, Éditions Hermann, 2007
extrait de son recueil » bestiaire »
Il est en pain d’épices.
Sur une affiche voyante. Il chante la gloire du pain d’épices.
Jamais on n’a vu tel lapin ; plus entraînant, plus décidé, plus franchement parti pour la gloire.
Il passe en trombe, il défile en fanfare, il vous gifle du vent de sa marche exaltée.
On quitte son chemin, on le suit, il électrise, les promeneurs lui emboîtent le pas.
On ne sait où il va, le sait-il ?
En tout cas il y va si vite que ça doit être extrêmement pressé.
Sous le bras gauche, il porte un pain d’épice, et de l’autre il joue de la trompette.
Le nez au vent, « la tête aux deux dressée » comme Josué autour de Jéricho.
Jamais personne n’a cru au pain d’épices avec une conviction si purement exclusive de tout ce qui n’est pas pain d’épices, avec une hâte si fébrile, avec une foi si claironnante, avec une fierté si hardie.
Ne nous trouvons pas sur son chemin, nous tomberions dans le vent de sa trompette.
Dépêchons-nous, quelqu’un a dû lui dire où se cachait le vrai secret du pain d’épices. Il court, il vole, c’est un chasseur à pied, c’est un zouave de Déroulède.
— Alberto Giacometti, Écrits, Éditions Hermann, 2007
photo:
Quand nous nous séparions, les feuilles étaient vertes,
Maintenant tu reviens dans les neiges d’hiver.
Je songe malgré moi que la vieillesse approche
Et que dans tes cheveux paraissent des fils blancs.
Chanson populaire chinoise in « Mesures » n° 1 15 janvier 1936
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RC – juin 2017
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RC – juin 2015
— Alberto Giacometti, Écrits, Éditions Hermann, 2007
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——— Dans tous mes livres il est question d’écrivain, d’écriture, de mots (de maux ?).
Le premier n’était qu’une tentative de trouver les mots, ceux que j’avais perdus.
D’ailleurs, ça s’appelait Faille… composé de centaines de « on », propos d’autres auteurs jamais atteignables, trop sacralisés (un centon).
Le texte se tenait, c’était l’histoire d’un homme qui avait tout perdu et se retrouve une nuit dans un hôtel, il n’a plus de travail, il fuit l’annonce à sa femme. Il part.
Et durant la nuit, assis à sa table, il s’endort et rêve qu’il écrit. Le lendemain matin, le livre est là devant lui. Tout écrit. Quelle merveille !
J’ai délaissé ce texte, n’y suis pas revenue, presque deux cents pages de mots des autres, d’autres si prestigieux, mis bout à bout pour former une histoire, d’autres que jamais je n’égalerai, à quoi bon ? J’ai oublié, rangé le livre dans un tiroir.
Un jour, j’ai repris les mots, ils venaient de je ne sais où, syncopés, douloureux, longs poèmes tirés d’une âme tourmentée, cette fois c’étaient les miens…
La poésie apportant avec elle, ces minutes heureuses, brèves fuites dans le temps, j’avais ce sentiment délicieux de faire partie d’un monde que moi seule habitais, un monde que seules la musique et la présence de la nature venaient visiter.
J’ai repris l’habitude. Ecrire. Je retrouvais les mots et je revenais dans le monde, ce monde où je ne savais pas trouver ma place, dans lequel je m’agitais, tentant de défendre l’être (le mien peut-être) contre l’oppression, le carcan dans lequel il sombrait depuis la nuit des temps, aveugle et sourd aux murmures.
Les mots me revenaient, ceux de la révolte… Le stylo retrouva son désir premier. J’avais pourtant tout oublié… Et j’écrivais chaque jour des mots bruyants, tapageurs que je ne donnais à personne et dont je ne voulais pas moi même…
Je haïssais ce monde et ses mots (faut-il encore entendre maux ?) je me gonflais d’orgueil et de révolte et mes mots me heurtaient violemment, s’agrippaient sans jamais trouvés à s’accrocher ailleurs que dans ma détestation. Ca m’a pris tant de temps que j’en perdais régulièrement le goût.
Et les mots toujours venaient, insatiables, incomplets, par bouts, jetés dans des centaines de carnets… rien ne se tenait et tout faisait corps. Un corps informe, massif, désespéré, toujours plus lourd, si mal nourri, dans la rage et le silence, les mots se sont taris.
Ils étaient pauvres à nouveau, pauvre de moi, ne m’intéressaient plus. Je ne vivais pas le monde, je vivais de mots, ceux que je fabriquais, et de luttes… contre quoi ?
Contre ce que je fuyais, contre une appartenance, pour une liberté que je ne trouvais nulle part. N’étant pas de ce monde, comment pouvais-je y trouver une liberté ?
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RC – janv 2016
This is my letter to
the world
that never wrote to me.
Em Dickinson
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De vastes vents violents ont tourné le dos à la glace
et j’ai été forcé de plisser les yeux.
Sur un mur rugueux j’ai vu
le monde entier
avec tous ses vallées, ses montagnes et ses lacs,
avec tous les animaux qui courent autour
Les ombres des arbres et les taches de soleil
m’ont rappelé les nuages.
Je marchais sur la terre
Et je ne ressentais rien dans mes membres
je me sentais si léger.
(trad RC )
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Hohe Grosswinde machten kalt mein Rückgrat
und da schielte ich.
Auf einer krätzigen Mauer sah ich
die ganze Welt
mit allen Tälern und Bergen und Seen,
mit all den Tieren, die da umliefen –
Die Schatten der Bäume und die Sonnenflecken erinnerten
mich an die Wolken.
Auf der Erde schritt ich
und spürte meine Glieder nicht,
so leicht war mir.
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Egon Schiele est, bien sûr, l’artiste expressioniste autrichien bien connu, dont ce site propose les oeuvres complètes…
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travail de Daniella Spinat
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Vers des mots d’une autre langue, le silence résonne,
Des mots lui donnent suite ,comme
Happés de l’intérieur, ils restent submergés,
Et en attendant qu’ils se retournent,
Et prennent leur envol, il y a toujours un temps,
Une distance.
Elle mesure leur poids, toujours considérable,
Ce qu’il faut de temps, pour prolonger leur sens,
Et peut-être les comprendre.
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RC- décembre 2013
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Issu d’une parole d’Alain Veinstein:
»
Après un silence, un mot ne donne suite à la phrase qu’une faible part de lui-même. »
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Et toi, saupoudrée d’encre, ta page, celle qui m’est destinée,
suivant des parallèles, avec ces boucles calligraphiées,
parfois un peu tremblantes….. je pensais aussi aux temps,
où il fallait nourrir la plume métallique,
d’encre violette – ( elle y laissait aussi des reflets mordorés) .
Le fil des récits de ta vie là bas, accompagné de minuscules éclaboussures
– la résistance du fil du papier –
sous la lumière vacillante du chandelier, arabesques s’envolant,
se liant en fantaisie. Tu y joins un pétale de rose.
L’écriture appliquée, court ainsi sur plusieurs feuillets, régulière,
et les mots sur la page, posés sans effort,
….ce qu’il faut en quelque temps pour te dire, fluide et posée.
Et si la place vient à manquer, resserrer les lettres,
introduire une remarque entre les lignes,
qui parfois s’échappe en travers, ou bien donne dans l’angle droit,
sur la marge.
Ces paroles, à défaut de les entendre, nourries du geste souple de ta main,
conservées telles quelles, dans ta missive,
pliée en trois dans une enveloppe, couleur saumon,
ouverte par sécurité, dit-on.
Et les premiers mots de notre fils, les boucles hésitantes des mots gravitant
entre la rigidité des lignes grises , accompagnant le dessin d’un bonhomme tétard,…
çà doit être moi…
il y a écrit « Papa »… premiers mots à franchir les murs de la prison.
Quatre ans déjà.
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RC- 12 septembre 2013
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image – Anselm Kiefer – livre… extrait de « the books of Anselm Kiefer »
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Point d’atouts de cartes,
D’une page, les taches,
Devenue brouillon, ça fâche,
Que d’une main j’écarte
L’écriture s’ensommeille,
Point de phrases ne rattrapent,
Sur la page , le stylo dérape,
C’est direction corbeille…
Mon roman ne veut pas se terminer,
Comme on dit » à l’eau de rose « ,
Les chapitres se décomposent,
Dans un autodafé de cheminée…
Aux flammes, et la fumée,
Tourbillonnent les mots,
Et les paroles en trop,
Autour du foyer, allumé.
Il n’y a plus rien à prendre,
S’éparpillent, points et virgules,
Les belles lettres et les majuscules
Se sont réduites en cendres.
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RC – 21juin et 3 juillet 2013
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( incitation: « La page et moi » de JoBougon…)
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Je secoue mes mains pauvres,
Il y a encore des plis qui s’accrochent,
Et puis l’encre mauve,
Des froissements d’ailes qui s’approchent.
Un parachute innocent qui passe;
Je sème à tout vent dit Mme Larousse,
Occupant un bout d’espace,
Aux graines de pissenlit, douces.
Reviennent rêves de constellations,
Je vois dans ma boule de cristal,
Des étoiles brunes en gravitation,
En dessins sur ta peau boréale.
Le regard se pose en bonds,
Dans les champs d’amandiers.
Ton visage, qui tourne en rond.
Dans la glace,il me faut l’étudier.
Déjà, il prend toute la place,
Et n’entends plus ce qu’il faut écrire,
Au loin, les mots s’entassent,
Quand traverse ton sourire.
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RC – 27 janvier 2013
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jardin zen – wallpaper de wallpowper
La plume vagabonde (2)
J’ai récupéré un morceau de papier
Qui m’attendait là, où on n’attend plus
Qu’un remous originel,
… et parfois longtemps,
que fleurisse
… Mais en quelle saison était-ce déjà ?
Le don de la lumière
La couleur qui s’annule, en flocons,
Autant les mots s’enchevêtrent,
Et disputent à la nuit,
Leur encre sympathique …
Il fallait contourner un rocher solitaire,
Déplacer en un mouvement circulaire
Ces graviers en nappes, étendus
A l’ombre des bambous,
Agités par un souffle,
Qui me fit d’écriture,
Et, détachés du sol,
L’encre mouvante des nuages
D’étourneaux,
Délivrés du souvenir de l’été.
Etant , des deux
( rocher et papier,
son ombre et l’esprit
en cavalcade ) – pris au geste,
Le râteau ordonne les mots
Comme ils viennent,
Ou la brosse d’encre
Effleurant la surface des choses, —-
———–Il n’y avait pas de choix possible,
Plus d’envers et d’endroit
Sur la feuille aérée prenant son envol,
Au jardin de la plume …
Le texte s’est fait sensation,
Et l’émotion image
Avec ( ou malgré) moi.
RC – 11 novembre 2012
la « plume vagabonde », a fait l’objet d’un « premier épisode », publié ici
…
Marie est au bout d’une ficelle, à dépenser idées congèles
C’est un jeu de maux, jeu de vilains qui joint le geste
Aux paroles des étoiles, à compter les pieds, de nez,
Mettant voile et vapeurs, rien n’est sûr, ni le pied marin
Ce qui souffle en rêves coincés, s’étale dans la ruelle
Les murs ont des oreilles, les forêts appellent
Des doigts de velours, et rondement
Idées congelées et mouvements suspects,
Voici un autre chapitre, qui se dépense
En gestes immobiles, alors qu’autour, tout remue
Madame, derrière son voile
Est assise et médite, sa fenêtre entr’ouverte
Juste un rayon de lumière filtre, d’entre nuages
Il apporte une bonne nouvelle,, — un ange passe
Et d’une flèche, illumine son visage
A cette venue, s’il est bien des mystères,
Il faut peu de choses, parfois
Pour faire parler de soi, sur la terre,
L’annonce aura mission de livrer un garçon!
–
-
Sous les cailloux,
ma page
qui se grise
de mots héroïques
au vent qui passe
Fraîche brise
Bise et baisers
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Under the pebbles,
my page
getting drunk
of heroic words
to the passing wind
fresh breeze
Kiss and kisses
15 mai 2012
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L’écrit vient d’ailleurs, d’une autre région que celle de la parole orale. C’est une parole d’une autre personne qui elle ne parle pas ».
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Marguerite Duras.
Le fil de la canne à pêche
effleure
le clair de lune.
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peinture oeuvre de W Kandinsky
Klee, et surtout Kandinsky, sont depuis longtemps occupés à nous acclimater aux royaumes où le microscope nous entraîne avec une brusque violence, ces plantes agrandies
nous découvrent plutôt des « formes stylistiques » végétales. Dans la forme de crosse d’évêque de la fougère en aile d’autruche, dans la dauphinelle et la fleur de
la saxifrage, qui fait une deuxième fois honneur à son nom en rappelant les rosaces des cathédrales, on devine un parti pris * gothique.
peinture Kandinsky
Les prêles voisines montrent de très antiques formes de colonnes, les pousses dix fois
agrandies des châtaigniers et des érables des formes de totems et celle de l’aconit se déploie comme le corps
d’une danseuse touchée par la grâce. De ces calices et de ces feuilles, la nécessité intérieure de ces images jaillit vers nous et garde le dernier mot dans toutes les phases
et tous les stades — les métamorphoses — de la croissance.
Nous touchons là à l’une des formes les plus profondes et insondables de la création, la variante, qui a toujours été, avant toute autre, la forme du génie, des créations collectives et des créations de la nature.
Elle est la contradiction fertile, dialectique de l’invention : le « natura non facit saltus »
.< La nature ne fait pas de saut ». La formule est, entre autres, reprise par
Leibniz, Nouveaux Essais sur l’entendement humain, dans Die
Philosophischen Schriften von G.W. Leibniz,
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Une série de photographes se sont intéressés au développement végétal entre autres Karl Blossfeld, qui est très connu, mais j’ai choisi de vous en présenter un qui l’est moins.
installation; Joseph Kosuth | Critique | Du phénomène de la bibiothèque | Paris 3e
L’art au musée
Puisqu’il est écrit quelque part que justement on s’y connaît , et sur l’art ,et,en dévotion.
Avec le sublime, avec le précieux, avec l’unique…
Nous sommes toujours prompts à baisser la tête, à dire merci, à demander qu’on nous accorde un peu de culture.
Et cette culture qu’on additionne contre nous-même, contre la nôtre, contre celle de tous les jours.
Celle qu’on ne voit pas, car justement en dehors de l’enceinte sacrée…
On naît domestique et soumis à la dévotion officielle, et si on n’y prend pas garde on meurt pareil, en ayant négligé le vivant autour de nous.
Qui porte autant de valeur, ——– parce que vivant, ——— justement.
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librement inspiré du texte de Robert Piccamiglio, cité plus bas « dévotion » extrait de « on a affaire à l’existence » ( Robert Piccamiglio , qui a fait l’objet de plusieurs parutions de ma part, notamment « Midlands » voir par exemple l’« épisode 3 », )
et qui figure aussi dans « A la Dérive »- voir le blog très renseigné de Anne-Françoise ‘ de seuil en seuil’
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— ( à noter que l’image de l’installation de J Kosuth choisie ( critique du phénomène de la bibliothèque ) , relatée par cet article de 2006,
reprend presque parallèlement les gestes de Marcel Duchamp, ( les ready-made )
sauf que celui-ci critiquait l’institution du musée, un siècle plus tôt )… (Cherchez la nouveauté avec les conceptuels)…
RC- le 3 mars 2012
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Dévotion
de dévotion puisqu’il est écrit quelque part que justement on s’y connaît en dévotion. Avec Dieu, avec les hommes,
femmes et les musées. Toujours prompts à baisser la tête, à dire merci, à demander qu’on nous accorde un petit pardon. La dévotion d’une guerre qu’on mène contre nous-mêmes, ça coûte cher. C’est calibré dans nos têtes. On naît domestique et si on n’y prend pas garde on meurt pareil.
Le pied
Le pied d’un enfant ne sait pas qu’il est pied
il pense être pomme ou papillon
Ce sont les choses familières
vitres, pavés, rues, escaliers,
chemins de terre battue
qui lui apprennent qu’il ne peut pas voler
ou qu’il pas un fruit rond sur une branche.
Très vite la bataille est perdue
il est vaincu
fait prisonnier
et condamné à vivre dans une chaussure.
Petit à petit, il découvre le monde
sans lumière
sans connaître l’autre pied,
lui aussi incarcéré,
explorant la vie comme un aveugle.
Ses ongles sont des grappes de quartz
qui durcissent et deviennent
matière opaque, cornue
et les petits pétales d’enfants
s’aplatissent et prennent la forme
de reptile sans yeux
têtes triangulaires du ver-de-terre.
Se couvrent de cals
de minuscules volcans de la mort
d’inacceptables cors.
Mais cet aveugle continue de marcher
sans trève, sans halte
heure après heure
un pied après l’autre
devenu la propriété d’un homme
ou d’une femme
en haut
en bas
dans les champs, les mines
les grands magasins, les ministères
devant
derrière
dehors
dedans
à peine le temps d’être nu
dans un moment d’amour
ou de rêve
le pied et sa chaussure
marche, marchent
jusqu’à ce que l’homme entier s’arrête.
Maintenant il est en terre
mais il ne le sait pas
parce que tout est obscur
dans cet endroit
il n’a jamais su qu’il n’était plus pied
et si on l’enterrait pour qu’il devienne pomme
ou pour qu’il puisse voler.
(traduit de Estravagario)
sculpture: - H Matisse Pied ( étude)
Monique Atoch, qui nous livre un texte sur le rapport à l’étranger
( C’est la suite de la parution dans Poéziques )
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Une nuit d’orages et de sarcasmes
au sommeil usé
et au petit matin à peine rassuré
la lumière encore vierge
découvre une flaque d’amertume
tristesse argentée de l’enfance
douceur d’une chevelure bleutée
à force d’être noire
refrain de l’amour perdu et retrouvé
sentiers escarpés de la rencontre
tombes muettes, fleuries de silences en bémol.
Les rêves me réveillent sans vraiment dire pourquoi.—-
Poézique-zique, tique et pique- mots et grammes
texte extrait du recueil « dans tous le sens « .
Plus de pain
plus de miel
terre promise arrachée
collines crochues
qui lacèrent les serments
maison qui se reruse
terrasses arides
plats ébréchés
qui n’offrent rien
ouragan d’acide
vitriol au visage.
Le verdict est vomi :
pas d’étrangère ici.
Poézique-zique, tique et pique- mots et grammes
Extrait de la désopilante revue Le Tigre « cuisse de nymphe »…
que l’on peut voir en ligne ici Fancy Cräker
C’est chose impossible, mais essayez quand même, pour rire. De lire une première fois ce texte sans regarder les images ci-contre.
Sans sucres ajoutés pour une gourmandise pleine de légèreté. Mmmm… des céréales pour votre petite femme? Un pâté de canard light contre les poignées d’amour de votre canard?
Additionnés de savoureux glaçages aux fruits et aux légumes. Un amuse-gueule surgelé permettant moult chauds-froids prescrits par le kamasutra? Quoi qu’il en soit, les maîtresses se réjouissent. Des bonbons contre l’embonpoint, pour la dictée. Une soustraction de sucres et une addition de glaçages, pour les mathématiques. Le résultat, c’est les meilleurs KRÄCKER® destinés à vos compagnons à poils ou à plumes. Il fut un temps où l’on disait, de son amoureux, mon… |
Voir l’article original 693 mots de plus
Philippe Vallet est l’auteur de nombreux haikai, dont certains sont visibles sur cette page, voici l’un d’eux
sous la main mon souvenir
d’un chemin presque rectiligne
j’ai froid aux pieds