exposition Françoise Petrovitch à Landerneau ( 29 )

« un certain malaise « , avec ces figures sans regard, dont les ombres se délitent en coulée d’encre….

( toutes photos RC )

Visiter l’exposition Françoise Petrovitch, c’est découvrir une sorte d’envers du décor, où on ne montre pas des choses « jolies », même si techniquement, la pratique de l’encre est très réussie… on entre dans un monde peuplé de fantômes, qui ont l’apparence de l’être, sans en être tout à fait.

C’est aussi un détournement de l’image par la césure : des visages laissés inexpressifs, ou non dessinés ( alors que le reste du corps l’est ),

c’est la série de thèmes obsessionnels des enfants-poupées, de l’anonymat des supporters, et enfin de la reprise en 21 variations des « Saint-Sébastien », transmis par de grands artistes de la période baroque essentiellement, repris à l’encre monochrome gris- bleutée…

ensemble qui a été l’occasion de la publication de ce texte