coeur galactique et nos nuages d’après-guerre nous prononçons blentôt matin et au galop ce qui résonne plus d’embarras (enfin) pour les cadeaux donnés reçus
au coeur le vaste pressenti plus loin que Terre corps avec Jambes tête coeur et mains ou corps planète années lumière aller-retour, nous fermons las yeux et nous dansons dans un vertige autour d’étoiles (Inexpliquées) est-ce qu’immobile reste possible
la vent rafales comme si traversant l’atmosphère Je tu il nous très trop légers et s’égratignent nos Images de plantations (quand même les arbres tombent meurent) l’étonnement du calme (revenu) et le retour galop de nos affolements
petites tables plateaux posés milieu d’un champ en attendant nos légèretés et tous les fruits Je ne dors pas sur mon matelas da virgules et de dimanches orpheline en équilibre de tabouret et une écharpe sur mes écailles
dans nos vaisseaux soleil clignote Je petite soeur d’un cheval déterre bobines et des capuches milliers cailloux autour d’une tasse de café grande fatigue nous assouplit quelqu’un tourne les épouvantes et nous filons, tapis volants tandis que sur les routes
gravitent méduses les accidents se continuent
camion tombé de mes épaules en souvenir les mots avancent plantés de clous à des allures de train de nuit quelqu’un tourne capitaine un ami vient Joyeux ni triste à la Jumelle Je vois des morts et la dérive des continents
vagues grandissent dans nos aquariums de baleines Je chante un peu et Je te suis, la rue est longue et l’air épais poignets sans montre nous marchons