Aujourd’hui, j’ai repeint les rideaux – ( RC )

Aujourd’hui j’ai repeint les rideaux,
de bleu et de vert d’eau:
les murs ont les mains ouvertes,
les fenêtres sont des tableaux de maître,
les volets se sont ouverts sur l’été,
ils ont délaissé leur gris
changés en vert anis
ennemis de l’obscurité.
C’est un nouveau paysage
envahissant la maison :
que dirais-tu d’un vert céladon
pour laisser passer les nuages ?
L’ombre accrochée aux branches,
la mer, verticale sous un petit bateau
avec sa voile blanche,
ce serait encore plus beau…
Imagine qu’il bouge,
que les portes se déplacent,
dans une lumière fugace
d’orange et de rouge,
des couleurs porteuses d’audace,
sorties de ma palette
où se déplace ta silhouette
juste avant qu’elle s’efface ..
.
Archipels – (Susanne Derève) –

Le blanc sillage d'un bateau routes sur la mer archipels ai-je ainsi, ma vie, navigué d’île en île Le vol lent d'un oiseau dans les tresses virginales du jour dessinait d'autres routes à travers ciel
Suite malaise : voyage Malaisie- Singapour ( Septembre Octobre 2022)
(voir partage de Susanne)
Richard Brautigan – la bouteille

Un enfant se tient immobile.
Il tient une bouteille dans ses mains.
Il y a un bateau dans la bouteille.
Il reste à le fixer sans ciller des yeux.
Il s’émerveille que ce bateau minuscule
puisse naviguer
en étant retenu prisonnier
d’une bouteille.
Depuis cinquante ans,
vous trouveriez, Capitaine Martin,
que la mer, (aussi vaste soit-elle),
est seulement une autre sorte de bouteille.
A child stands motionless.
He holds a bottle in his hands.
There’s a ship in the bottle.
He stares as it with eyes
that do no blink.
He wonders where a tiny ship
can sail to if is held
prisoner in a bottle.
Fifty years from now you will
find out, Captain Martin,
for the sea ( large as it is )
is only another bottle.
- tentative de traduction RC
( extrait de l’ouvrage de RB » Loading Mercury with a pitchfork », « Good Luck, Captain Martin » )
Louis Guillaume – l’ancre de lumière
extrait de "LA NUIT PARLE" (1961)
A Marthoune.
La mer semblait de pierre calcinée, mate et pourtant transparente et, à une grande profondeur, sur un lit de sable gris, je distinguais fort bien l’ancre lumineuse qui m’empêchait de dériver.
Il était seul, mon bateau, seul au milieu de l’immensité noire et, seul à bord, penché au-dessus de l’abîme, je ne quittais plus des yeux, minuscule et seule, elle aussi, dans le désert couvé par l’océan, cette croix de feu sous la courbe d’un sourire.
Et, à force de fixer sur elle mon regard, elle m’apparut comme un visage, comme ton visage nocturne, mon amie. –

Les bras de l’ancre devinrent ta bouche, la tige dessinait la ligne de ton nez et le jas celle de tes sourcils. Si distant et si attachant, c’était bien ton visage qui brillait là-bas, qui liait ma barque à la terre malgré les ressacs et les courants, et continuait de veiller,
même lorsque je scrutais l’horizon.
— Lève l’ancre ! dit une voix soudaine.
Alors, tu poussas un cri si déchirant que je m’éveillai à ton côté.
Et notre lit tanguait dans l’ombre.
Denis Scheubel – bateau sans mat

On a brûlé les mats
Dans les cheminées
Du bateau
Faut dire qu’il faisait froid
On nous a dit
« C’est pas malin
Sans mat
Quand le vent revient «
Et nous drapés
Dans les voiles
On avait chaud
On était beaux,
On se sentait la force
De nager
S’il fallait
Quitter le raffiot
Qui dérivait.
–
Georges Henein – Beau fixe
peinture : allégorie de la prudence le Titien
—
dans cinq ans je serai… dans dix ans j’aurai… dans quinze ans on me…
l’avenir occupe un homme l’avenir presse un homme
l’avenir a de larges poches et l’une d’elles précisément
épouse la forme virile d’un pistolet
un regard sur une carte là germe l’ivoire là le tungstène
il fait noir dans cette île où accoste un homme
il y a des cris étranges dans ce port où débarque un homme
voix et silences se cherchent tout est mal réparti
je ne reconnais plus mes silences dit une femme angoissée
dont le visage n’est pas à décrire
à la douane on déclare ses souvenirs d’enfance
un homme est seul dans une rue
qui est la seule rue d’une île
on a donné à un homme de fausses adresses
dans une île des plus closes
vous n’aurez qu’à vous recommander de moi
et vous vous verrez choyé et entouré
mais un homme est des moins choyés
et des moins entourés dans une île
qu’il ne prévoyait pas aussi close
il y a un bateau par génération lui dit-on
d’un air las au bureau des renseignements
d’une île dans vingt ans un homme voguera de nouveau
l’avenir en tête la tête blanchie.
Le soleil ne déçoit pas les mots – ( RC )
peinture: Albert Marquet: contre-jour à Alger
Je dépose sur la page quelques mots.
Il n’y a pas d’heure, pour ces quelques
flocons noirs éclairant le jour à leur façon.
Une promenade les déplace,
trois silhouettes s’en détachent,
le soleil ne les déçoit pas,
( je n’ai pas encore défini leurs ombres
et j’invente du sable sur une plage,
un port exotique qui n’existe pas encore ).
Je les accompagne
de quelques notes de musique;
elles se dispersent sur la rive .
Un rythme me vient.
Je l’accompagne d’une lueur matinale,
comme une incidence portée dans le texte .
Mon langage parfois m’échappe.
– je suis distrait de mes pensées –
Le bateau est parti sans que je ne m’en aperçoive.
–
RC – dec 2019
Une île d’écriture – ( RC )
Il y a bien un moment, où le bateau,
à force de dériver, accoste à une île.
Je suis d’abord méfiant, puis y risque quelques pas,
on ne sait quel sera l’accueil.
> Je laisse passer du temps.
On apprivoise l’île et ses occupants,
animaux, végétaux et humains
( s’il y en a ).
Inversement l’île apprivoise,
on dirait qu’elle veut m’inclure dans elle,
faire connaître ses humeurs,
à travers ses mangroves, ses lianes,
ses singes et insectes .
Les fruits exotiques sont mon apéro,
et j’ai trouvé un abri
pour les jours de pluie.
Bientôt je vais me greffer aux arbres,
je serai leurs racines,
et une extension de feuillage,
comme si avant j’étais une chose morte,
et qu’alors j’eusse renoncé à l’inutile.
C’est ainsi que j’ai abordé l’île d’écriture,
porté par les alizés,
et maintenant je fleuris d’encre .
–
RC – oct 2017
Ezra Pound – La rose éclose pendant mon sommeil
peinture: pêcheurs en barque Codex Skylitzès Matritensis
–
Et la rose éclose pendant mon sommeil,
Et les cordes vibrant de musique,
Capripède, les brindilles folles sous le pied ;
Nous ici sur la colline, avec les oliviers
Où un homme pourrait dresser sa rame,
Et le bateau là-bas dans l’embouchure ;
Ainsi avons-nous reposé en automne
Là sous les tentures, ou mur peint en bas comme des tentures,
Et en haut une roseraie,
Bruits montant de la rue transversale ;
Ainsi nous sommes-nous tenus là,
Observant la voie depuis la fenêtre,
Fa Han et moi à la fenêtre,
Et ses cheveux noués de cordons d’or.
Nuage sur le mont ; brume sur coteau ouvert, comme une côte.
Feuille sur feuille, branche d’aube dans le ciel
Et obscure la mer, sous le vent,
Les voiles du bateau affalées au mouillage,
Nuage comme une voile renversée,
Et les hommes lâchant du sable près du mur des flots
Ces oliviers sur la colline
Où un homme pourrait dresser sa rame.
XXXIII –
Susanne Dereve – Offrande
nécropole rupestre – Abbaye de St Roman – Gard
De charogne ou de cendre le jour où Elle viendra
choisissez un bon bois de chêne, lisse au toucher, robuste et clair,
gardez-moi des vaines offrandes,
ces urnes que les us épandent en sombres paraboles abandonnées au vent,
aux rumeurs infécondes et sourdes du levant
et qu’un bras malhabile se devrait de répandre au-delà du silence
comme on boit le calice âcre de la souffrance
De charogne ou de cendre le jour où Elle viendra
choisissez un carré de terre,
de ce terreau qu’égrainera la pelle d’un ton clair
il faut du temps il faut des fleurs pour oublier
il faut ce marbre uni où poser des œillets
l’herme aux lueurs du soir est plus doux au malheur que ces brumes d’errance le vent a-t-il jamais séché les larmes de douleur
De cendre ou de poussière lorsque le temps viendra
choisissez un bon bois de chêne lisse au toucher, robuste et clair
et dans ce vieux pays de Rance enterrez-moi près de mon père.
–
suivi de ma « réponse »
Quel que soit le carré de terre,
que des pelles viendront blesser
la pierre ou le marbre,
l’ombre des cyprès,
les noeuds de leurs racines,
auprès de toi,
Quel que soit le vent,
qui répandra les cendres,
comme autant de paroles vaines,
et aussi les fleurs
qui meurent, de même,
dans leur vase,
Il y aura un temps pour oublier,
lorsque les mousses
auront reconquis la pierre gravée,
les pluies effacé les lettres :
– même la douleur
ne peut prétendre à l’éternité .
Que l’on enterre une princesse
avec ses bijoux,
et toutes ses parures,
ne la fait pas voyager plus vite
sur le bateau
de l’au-delà…
Ce qu’il en reste
après quelques siècles :
> quelques offrandes,
et des os blanchis
ne nous rendent pas sa parole
et le ton de sa voix.
A se dissoudre complètement
dans l’infini,
c’est encore modestie :
– On pourra dire « elle a été » -,
mais le temps du souvenir,
se porte seulement dans le coeur des vivants .
–
RC
:
Benjamin Fondane – là nous voyageons ensemble .
––
Je ne suis pas le pilote
de ce bateau que les aubes ont lavé à grande eau –
et les soirs. Je n’ai pas
le droit de commander aux houles
ni mettre de côté
un peu d’écume pour mes vieux jours. Toutes ces autres
écumes, les mouettes,
obéissent à d’autres regards. Je n’ai pas,
voyageur toléré sur le pont, en partage
avec vous, que le droit d’être jeté dessus
le bord, à l’achevé du cycle. De ce droit
ce n’est pas mon dessein d’user. Je vous respecte
marins et vous pilote,
je vous serre la main, commandant. Sur ce pont
vous êtes tous chez vous. Oui, mais moi-même
je ne suis pas d’ici
et me laisse laver par les aubes. Je triche.
Je ne partage pas votre vie. Ma sueur
ne se joint pas à votre travail. Mon visage
est loin. Oui, mais le soir
sous la lampe j’exprime le jus de la journée
sous mon pressoir. Le temps est fini. On commence
un autre voyage. Mais là
nous voyageons ensemble
dans un poème dont je suis le pilote
en un temps, en un temps où il n’y a pas de temps.
Philippe Delaveau – Voyage intérieur

peinture: Alain Sicard
–
VOYAGE INTERIEUR
La pièce qui me sert de bureau : une cabine
d’un bateau improbable sur les eaux des collines
pour affronter les rigueurs du poème et ses décisions :
il s’approche insuffisamment de la côte et nous escaladons
ensemble les enchantements du rêve. Ses caprices.
Vagues et vents : nous respirons à pleins poumons.
Pas de barre où installer mes mains. Ni d’instruments pour la navigation.
Une table. Un stylo. L’ordinateur comme un radar. Des mouettes
au-dessus, qui se moquent ! jamais plus. Jamais trop. Jamais
encore. Et nous allons au gré de l’aventure.
Les cyprès de la haie mendient de leurs mains. L’herbe
connaît la folie des boussoles sous les pylônes.
Tout tremble comme une salle à qui l’on joue la comédie.
Au juste que joue-t-on ?
Pourtant la journée lumineuse : à cette heure, froid bleu,
ciel blanc. Le soleil sur la piste s’apprête
à décoller cahin cahan. Même on entend gronder le réacteur
de la lumière. Tout l’Est est glorieux jusqu’aux lointains méandres
comme un matin de Pâques.
© – Philippe Delaveau –
Georges Séféris – Santorin 02
–
Autels détruits
amis oubliés
feuilles de palmiers dans la boue
–
Laisse, si tu le peux, tes mains voyager
en cet angle du temps avec le bateau
qui toucha l’horizon.
Quand le dé frappa l’aire,
quand la lance frappa la cuirasse,
quand l’oeil reconnut l’étranger.
Et se tarit l’amour
en des âmes percées ;
quand tu regardes à l’entour et que tu trouves
partout les pieds fauchés
partout les mains inertes
partout les yeux obscurcis ;
quand il ne reste plus rien à choisir, pas même
la mort que tu désirais tienne,
en écoutant quelque grand cri,
le cri même du loup,
ton dû ;
laisse tes mains voyager, si tu le peux,
détache-toi du temps trompeur,
et sombre
comme sombre celui qui porte les grandes pierres.
–
–
Georges Séféris, in Gymnopédie [Poèmes 1933 – 1955, suivis de Trois poèmes secrets]
nrf Poésie/Gallimard
Fabrice Farre – Padre
–
Padre
Les vitres sont bien celles qui nous
séparent du monde. De ce côté
tu meurs. De l’autre, serai-je assez vivant
pour parvenir à accepter une telle dérive des êtres
l’absence aux rives du détroit
que ne relie aucun bateau même imaginé.
–
Lorsque le paysage bascule – ( RC )
photo d’actualités _ conséquences du passage du typhon Haiyan (Philippines)
–
Aux horizons de langueur,
Supposons, des certitudes,
Cartes postales du bonheur,
Où rien n’apparaît de rude,
–
S’ouvre soudain sous nos pieds,
De ces gouffres qui fument,
D’une angoisse tout le temps niée,
De tout temps recouverte par la brume…
–
Alors, la ligne émeraude à travers les palmiers,
Se déchire avec les saisons,
Comme un tas de vieux papiers,
sous le passage du typhon.
–
Le bateau prend eau de toutes parts
On se trouve désemparé, minuscule,
Dans l’oeil du cachemar,
Lorsque le paysage bascule,
–
Et que les éléments, déchaînés,
Se montrent autrement qu’aimables,
S’il faut pour s’en échapper, se démener,
Et oublier l’idée même d’un monde stable.
–
RC – 13 novembre 2013
–
Denis Scheubel – La vie est colorée de jambes de femmes
–
La vie est colorée
De jambes de femmes
Il disait
De noeuds à défaire
La vie est colorée
De jambes de femmes
Qui injectent à l’asphalte
Des rythmes affolants
Alors boire et danser
Il disait
Boire et danser
La vie est martelée
De jambes de femmes
De bas qui crissent
De bateaux qui grincent
De voix d’enfants
Qui pincent
Le coeur.
La vie est un bateau
Où tanguent les jambes de femmes
Qui grincent
Il disait
De boucles bouclées
Qui tintent à leurs oreilles
Quand elles martèlent l’asphalte
Pendant qu’on boit.
–
Denis Scheubl dans » Sex and Cities »
Astrid Waliszek – ludion
–
–
petit feu, ludion joueur,
à faire flamber le soir
à jouer avec l’écume
ma lampe de poche
les vaguelettes dansent
sous ton sourd flambeau
au loin le bateau de pêche
te prend pour un phare
petit jeu de nuit
à Trouville sous la pluie
sous les rires d’enfant
feu d’artifice, étoiles filant
minuscule joie, petite étincelle
dialogue sans paroles, un rien
une lame d’eau ondule
une frise se dessine
l’enfant regarde, l’enfant dit
les monstres sont couchés
tu peux t’arrêter, je l’ai vue
ta petite lumière dans ma nuit.
–

photo Richard Vantielcke- voir son site
–
Conte d’élections, sur rimes en O ( RC )
Enluminure: la tempête apaisée
–
Roi et prince sont dans un château –
Autour du château – des douves remplies d’eau –
Des nuages éclatent – nous dit la météo –
Ce qui veut dire – il ne fait pas beau –
On pourra constater qu’il pleut à seaux –
Roi et prince tombent alors dans les flots –
Point de barque qui passe – ni de bateau –
Couronne roule par le fond – avec ses émaux –
Si un des deux survit ( ou sauvera sa peau ) –
Flotteront des plumes – celles d’un beau chapeau –
Canards ou canetons suivent – ou autres animaux –
Le vol des vautours , voire des corbeaux –
Sous l’oeil étonné , de nombreux badeaux –
…. Succession oblige – se présentent hobereaux –
Ducs, barons, – Sarko et généraux –
Chacun à brandir son propre drapeau –
Et même , la faucille et le marteau –
On a toujours besoin de nouveaux héros –
Pour repartir de zéro –
Ne se voient pas de la cuirasse, les défauts –
Nouveau roi, nouveau prince – portés haut –
– Tu parles d’un cadeau ! –
Du grain ou de l’ivraie, savoir le vrai du faux –
Peu importe qui revêt l’hermine à son manteau –
On peut toujours promettre l’eldorado
> Tout ça c’est du pipeau
Il y a des princes et des vassaux
Plutôt que d’être égaux, c’est la parade des égo
Petit peuple se contente d’une chemise, ou d’un maillot –
( car point trop n’en faut )
–
RC – 26 décembre 2012 – juin 2016
–
Georges Henein – Beau fixe
BEAU FIXE
dans cinq ans Je serai…
dans dix ans j’aurai…
dans quinze ans on me…
l’avenir occupe un homme
l’avenir presse un homme
l’avenir a de larges poches et l’une d’elles précisément épouse la
forme virile d’un pistolet
un regard sur une carte ; là germe l’ivoire, là le tungstène
II fait noir dans cette île où accoste un homme
il y a des cris étranges dans ce port où débarque un homme
voix et silences se cherchent, — tout est mal réparti
je ne reconnais plus mes silences, dit une femme angoissée dont le
visage n’est pas à décrire
à la douane on déclare ses souvenirs d’enfance
un homme est seul dans une rue qui est la seule rue d’une fie
on a donné à un homme de fausses adresses dans une île des plus closes
vous n’aurez qu’à vous recommander de mol et vous vous verrez
choyé et entouré
mais un homme est des moins choyés et des inoins entourés dans une île qu’il ne prévoyait pas aussi close, il y a un bateau par génération, lui dit-on, d’un air la», au bureau des renseignements d’une île
dans vingt ans un homme voguera de nouveau
l’avenir en tête
la tête blanchie
Georges Henein
• Troisième Convoi », I946
in « Le livre d’Or de la poésie française contemporaine
tome 1
— ( Marabout Université )
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-G Henein écrivait par ailleurs; Il existe des guerres justes. Mais le propre des guerres justes est de ne pas le demeurer longtemps.
Carnet de notes 1940-1973 (1980), L’Esprit frappeur
Source : Georges Henein – Ses citations – Dicocitations ™ – citation
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