Chaudes embrassades ( RC )

photo: Alanah Collier
Aux chaudes embrassades
Les bras élastiques,
Un corps qui bat la chamade
S’enroule tout en rythme
Et puis, quand il se penche
Participe à l’écriture…
L’espace ondule des hanches,
Mots rayés et mouchetures,
Justifie, s’il le faut, la tendresse
Par une danse improvisée….
Défaite, la chevelure, retenue en tresses,
Vous pouvez vous manifester par un baiser
Au coin d’une page pliée…
Trace de rouge ,sur la joue déposée,
De l’étage, franchir le palier,
Quelques phrases bien dosées…
Finis les propos mièvres,
Tu n’as qu’à ouvrir la bouche,
Donner du corps à tes lèvres,
Un emportement farouche,
— Et s ‘il faut qu’on se grise
Laisse toi donc approcher
Suivant les préceptes de l’église,
De l’originel empêcher,
Distinguant les parties nobles et dignes,
D’autres, à faire des envieux.
En suivant les consignes
Approuvées par Dieu
Mais en revenant sur la terre,
On peut s’en remettre à Saint Fouquin,
Pour soupeser les commentaires,
– ( dont on ressort un bouquin )
…. tu peux toujours le lire …
» Peccato non Farlo » est le thème
Le conseil, serait d’agir,
Sans recourir à l’anathème,
Encourager les fidèles,
Et aussi favoriser l’éclosion….
A couronner leur zèle,
Avec bénédiction.
Il faut encourager la natalité
Si l’on reste alité
Et que les sexes se rencontrent…
– ( tu veux que je te montre ? )
Ainsi jaillissent les étincelles
Entre les amants ravis…
Seront bientôt parents
D’enfants en ribambelle
Nouveaux papas et mamans
Se transmettent le flambeau de la vie…
C’est un cadeau de prix,
Et celui-ci, selon le prêtre, en reste honnête
Au père, le fils ( et le Saint-Esprit )
… s’il faut repeupler la planète….
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RC – 6 novembre 2012
PS: Peccato non farlo se réfère à un article publié dans courrier international, que l’on peut lire à cette adresse: http://www.courrierinternational.com/article/2005/02/10/allez-et-multipliez-vous
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La soirée western – ( RC )
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Derrière l’écran, ce sont des âmes agitées
Qui combattent, pour l’honneur, âme habitée
C’est une histoire de voleurs, de western
d’enlèvement, de drapeaux en berne
Une course à travers l’étendue poussiéreuse
De grandes étendues, j’aperçois les Rocheuses
Il y a des squaws, les cailloux qui dévalent
Et qui giclent, sous les sabots du cheval
Le héros toujours solitaire, un peu justicier
Au regard farouche, n’est pas policier
Combat les méchants qui sont tout autour
Et je m’accroche, au fauteuil d’ velours
Y a l’ptit gars du coin, Qui f’rait une bévue
S’il racontait qu’ il a tout vu.
Y a l’ivrogne au bar, oui, c’est çui qui louche
Et l’gardien du square, qu’est sourd comme une souche
Pendant que tout ce monde s’agite
On atteint, au drame, la limite
Pour le dénouement heureux
( il s’en fallait de peu )…
Les bandits s’enfuient, c’est la débandade
On entend encore, toute cette cavalcade
Avec le mot “fin” la musique magique
Qu’accompagne, si bien, le beau générique
Le nom des acteurs, qui s’inscrit en blanc
Monte lentement, du fond de l’écran
Et aux spectateurs, fini, le rêve
La lumière revient, et chacun se lève
Une fois encore, t’en prends plein les yeux
Mais il faut quitter la salle, et ses fauteuils bleus
Gardant bouts d’aventure, qu’on emporte en soi
Souvenirs émus, c’est un peu de joie
Pour dire à d’autres, – hier au cinéma,
J’ai vu le film, … ” Sûr que t’ aimeras “
Inspiré d’une autre lecture, et aussi ( je me régale), de la chanson d’Arthur H ” est-ce que tu aimes ?” ( avec M, justement…)