Génie du verre ( RC )
Il est un génie,
Qui surgit ,
Au fond du verre de whisky,
Lorsque le froid descend,
Comme une chape de plomb,
Sur la ville et le portrait de Marylin,
Se dopant aux amphétamines,
….Et la musique titube,
Avec elle, se déchire,
La voix de Joplin,
( Janis pour les intimes )
Les cheveux sales au matin livide,
Les pavés retiennent encore la nuit,
Aux façades, les traînées de suie,
Les fils électriques, et leur calligraphie,
Une journée va encore brûler,
Les vêtements tremblants commencent à puer,
Et la bouteille est vide…
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RC – 4 septembre 2013
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voir sur même thème cet article…
ainsi que le texte d’Edith, dont je suis parti pour en faire « l’écho »…
et mon auto-traduction…
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Here is a genius,
That arises,
In the glass of scotch
When the cold descends
As a lead blanket,
On the city and the Marilyn’s portrait,
Doping with amphetamines,
And the music …. staggers,
With her, tears away,
The voice of Joplin,
( Janis for short )
Dirty hair in livid morning,
The cobblestones still catches the night
Soot trails , on the facades,
Electrical cables, and their calligraphy,
A day will still burn,
Trembling clothes start to stink,
And the bottle is empty …
Janis Joplin – dessin Cindy-jo Dietz
Miguel Veyrat – Quand je n’aurai plus d’ombre
Miguel Veyrat aime nous faire partager ses textes, dans sa « poésie sans frontière »
On peut retrouver plusieurs ouvrages édités en langue espagnole, par exemple « Poniente » … il diffuse également ses écrits
sous forme de pdf en plusieurs langues
dont est extrait ce poème ci-dessous
voila l’un d’eux
Quand je n’aurai plus d’ombre
et que s’envolera vers le nord mon génie
—parmi l’eau et les miroirs,
je viendrai avec le vent te voir.
Ombre noire ou ombre claire
—toujours je serai pour l’autre
un rêve brisé sous le crâne:
Mon double dort avec moi.
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Miguel Veyrat
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