Garous Abdolmalekian – Jeu
Tu changes de jeu
Et tu te suspends à la corde
qui te servait de balançoire il y a des années
Nous sommes
La répétition de nos propres bribes
Comme toi, mon fils, sur la balançoire
Comme moi
Qui te balance
Pour oublier la corde.
Potée – ( RC )
Peinture: P Picasso – nature morte aux oignons 1908
Si vous voulez connaître mon opinion,
Ecoutez mon dialogue avec les oignons,
Moi qui néglige leur douleur,
– leurs pleurs et leur odeur
– mettons nous un peu à leur place
faisons preuve d’un peu d’audace
( à prendre comme un jeu de rôle )
Quelque part dans la casserole
Je vais ainsi leurs habits ôter,
Ce serait comme préparer la potée
Tout ce qu’il faut d’eau
pour complaire aux poireaux
Déjà la marmite fume,
Ce sera la fête des légumes,
Allez…ajouter un morceau de citrouille,
….. et attendre que l’eau bouille .
–
RC – mai 2016
–
en relation avec un texte de S Mallarmé: le marchand d’ail et d’oignons
Cela vaut le coup d’essayer ( un jeu qui en vaut la chandelle ) – ( RC )
–
Il faut miser sur des cases,.
C’est la règle du jeu,
Un peu comme à la marelle.
On se déplace,
puisque c’est le hasard qui décide,
D’un jet de dés.
Le voyage se fait,
de façon instantanée:
On peut passer de la passion,
à la prison – sans transition.
Si c’est un jeu…
qui donc en édicte les règles ?
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
mais tout au long de l’existence,
A passer d’une case à l’autre ;
On ne sait quelles sont les chances
de finir sur la case « ciel ».
Les prêtres ont à ce sujet leur idée,
mais il se pourrait, vu ce qu’on connait,
qu’elles soient orientées…
Le mathématicien parlerait de probabilités,
mais tout le monde ne termine pas en même temps,
ni dans la même case…
> » un jeu qui en vaut la chandelle »…
mais celle-ci se consume
inexorablement. La flamme s’abaisse.
Au final, la dernière case se remplit
de cire fondue,
avant que la mèche tombe,
et ne s’éteigne pour de bon…
mais où, précisément ?
je ne peux vous répondre.
–
RC- juin 2015

photo: affiche d’Amnesty international contre la torture
Le poing crispé sur les cartes – ( RC )
–
Tu tiens dans tes mains
Les cartes des jours,
Et disposes des atouts,
Des as et des figures.
Je ne sais encore aujourd’hui,
Ce qui compose ton jeu.
Nous n’avons pas voyagé ensemble
Assez longtemps pour que je devine,
Quelles étaient ces cartes.
Serrées dans tes mains closes.
On y lisait peut-être mon destin.
Tu t’es endormie des années,
Et, mon bateau abordant d’autres rivages,
Tu t’es réveillée sans ton image,
Oubliée quelque part,
Par inadvertance.
C’est alors que , desserrant ton poing,
Toujours crispé sur les cartes,
Tu t’es aperçue
Qu’elles étaient blanches,
Et qu’elles ne parlaient plus d’avenir.
–
RC – sept 2014

peinture: Lukas Van Leyden
Danilo Kis – Le cirque de famille – Le jeu
LE JEU
L’homme regarde par le trou de la serrure et pense Ce n’est pas lui ; ce n’est pas Andréas. Il reste plié en deux, pensant
Ce n’est pas Andréas. Il s’obstine, immobile, même lorsqu’il commence à avoir mal aux reins. Il est grand et son menton touche presque ses genoux.
Mais il ne bouge pas. Il ne fait même pas un geste quand ses yeux se mettent à pleurer derrière ses verres de lunettes, lui brouillant la vue. De la chambre souffle un courant d’air froid par le trou de la serrure, comme par un couloir. Mais il ne bouge pas. Le verre de ses lunettes effleure un instant la serrure et il recule un peu la tête.
Il faut que je montre ça à Maria, pense-t-il méchamment, sans être conscient de le penser ni d’y mettre de la méchanceté.
Il faut que je montre à Maria Max Ahasvérus, le marchand de plume. Il ne sait pas pourquoi, mais il a besoin de l’humilier. Et cela va l’humilier, pense-t-il avec plaisir. Il faut que je montre à Maria le cheminement souterrain et mystérieux du sang. Qu’Andréas, en fait, n’est pas son Petit Garçon Blond (comme elle le croit), mais son
sang à lui, le petit-fils de Max l’Errant.
Et cela lui fera mal. Il triomphe à l’avance et se réjouit déjà de la voir souffrir en
secret, incapable de réfuter, ne serait-ce que dans son cœur et en silence, ce qu’il lui prouverait en lui montrant son Petit Garçon Blond, son Andréas, en train de faire le boniment à la clientèle en allant d’un portrait à l’autre, comme s’il errait à travers les siècles. Et cela lui fera mal, à Maria.
Voilà pourquoi il n’arrive pas à se détacher du trou de la serrure, pourquoi il recule cet instant de plaisir qui est là, tout près, à sa portée. Mais il ne veut pas, il ne peut pas encore tendre la main et prendre le plaisir de la voir souffrir.
Voilà pourquoi il remet à plus tard. Il attend que l’instant mûrisse de lui-même et tombe dans la boue, comme une prune mûre. Voilà pourquoi il ne veut pas appeler tout de suite Maria, mais continue obstinément à regarder par le trou de la serrure où souffle, comme par un couloir, un courant d’air froid venu de très loin, hors du temps. Et tout au bout de ce couloir, dans une perspective lointaine et trouble, comme au crépuscule, il est là, Max Ahasvérus, le marchand de plume, et il vante sa marchandise, habilement, en bon Juif.
C’est à lui que l’homme pense, à lui seul, car il le voit, là.
Mais il n’oublie pas un seul instant qu’il doit montrer tout cela à Maria, et que cela lui fera mal. Voilà pourquoi il ne l’appelle pas tout de suite. Il attend que l’instant mûrisse de lui-même et tombe, comme une prune, pour l’écraser et le fouler aux pieds.
L’enfant (cependant) est tout seul dans la chambre. Il sent ses mains s’engourdir de froid et il y a un bon moment déjà qu’il a envie d’aller se réchauffer dans la cuisine. Mais il n’arrive pas à se décider. Ici, personne ne le voit, mais là-bas, dans la cuisine, sous le regard des adultes, il ne pourrait pas jouer comme ça. Peut-être, pourtant, ne l’en empêcheraient- ils pas, ils ne lui feraient sûrement aucun reproche (surtout pas sa mère), car ce jeu, il le sent, n’est pas dangereux (qu’est- ce donc à côté d’une allumette craquée dans la grange ou de crachats lancés au visage des passants). Mais c’est quand même un drôle de jeu. Qui ne serait pas venu à l’idée d’Anna.
Voilà pourquoi il s’obstine à tenir sur son épaule un gros oreiller qu’il a pris sur le lit et, arpentant la chambre, soi-disant courbé sous le poids, il va d’un portrait à l’autre (il y a là quelque chose de mal, il le sent) en marmonnant.
À côté de la machine à coudre, devant la fenêtre, sur le plancher lavé à grande eau, gisent ses jouets abandonnés : soldats de plomb, billes d’argile et de verre…
Mais pour l’instant, il est occupé à un jeu dont il ignore encore le nom. « Madame, voulez-vous de la plume de cygne toute blanche ? » chuchote-t-il en s’inclinant, les yeux fixés sur le sourire énigmatique de Mona Lisa, au-dessus du lit d’Anna. Sur son visage se lit une déception sincère.
C’était sa dernière chance.Tant de clients ont déjà refusé. Et ce vieillard (avec un drôle de chapeau et ne longue pipe sous son bec-de-lièvre) qui pend au-dessus du lit de son père, et cette vieille dame distinguée (avec un nez crochu et de drôles de chaussures à boucle), et tous, les uns après les autres, et maintenant cette belle femme au sourire si mystérieux et si ambigu ; tantôt on croirait qu’elle va tout acheter, tantôt qu’elle refuse avec un léger mépris. L’enfant se tient devant elle, humilié — et amoureux. Il attend sa réponse tout en pensant : ce n’est pas un métier pour moi. Je donnerais bien à cette dame toute ma marchandise pour ses beaux yeux, pour son sourire, et ce serait la ruine. Eh bien, tant pis, ruinons-nous, pense-t-il, alors que ses yeux brillent avec douceur. Tant pis, je vais tout lui donner, qu’elle puisse dormir dans le lit doux et moelleux.
Puis, brusquement, à voix haute : « Madame Mona Lisa, voilà pour vous, de la part d’un jeune et modeste commerçant, un cadeau pour votre literie… Vous avez payé de votre
sourire, Madame. » II s’incline et rougit pour de bon, bien qu’il sache que tout cela n’est que jeu et comédie, mais il a honte de sa galanterie encore maladroite et de s’être ainsi trahi lui-même, car lorsqu’on joue au commerçant, on doit essayer de vendre sa marchandise au meilleur prix, et non faire faillite pour un sourire.
L’homme regarde par le trou de la serrure. Et il voit son père défunt, Max Ahasvérus.
Ce n’est pas un revenant, c’est Max Ahasvérus, le marchand de plume, en personne. Il vient de loin, de très loin. L’homme se tait. Il sent sa vue se brouiller. Par le trou de la serrure souffle, comme par un couloir, un fort courant d’air. Max a trouvé une cliente :
« Frau, wünschen Sie feiner ganzfeder? » dit Max avec une courbette espiègle en enlevant le sac de son épaule.
L’homme se tait.
« Madame Mona Lisa, dit Max, c’est la plus belle plume de toute la région. C’est celle du cygne de Léda. Voulez-vous de la pure plume de cygne ? » Puis, voyant sur le visage de la cliente un sourire, un sourire à peine perceptible qui est à la fois mépris et tendresse, mais qui promet bien peu, il remet son sac sur l’épaule et dit en s’inclinant :
« Adios, senorita, vous le regretterez. » Alors l’homme sursaute. Ses mains, qui étaient jusque-là calmement croisées dans son dos, se mettent tout à coup à dire quelque chose que sa femme ne voit pas, car elle lui tourne le dos. Pourtant, Edouard ne peut décoller son œil du trou de la serrure. Il se redresse brusquement et s’essuie les yeux avec son mouchoir, sans enlever ses lunettes. « Maria, dit-il à voix basse, devine qui est dans la chambre ?
Regarde, mais fais doucement. » La femme se retourne, sans lâcher la bouilloire que lèche la
flamme violette du réchaud à gaz. « Qui, Edouard, qui ? »
Elle voit ses prunelles tendues derrière ses lunettes.
« Qui ? Qui ? Regarde ! » crie-t-il avec colère. Puis il se laisse tomber avec lassitude sur une chaise et allume une cigarette. Elle enlève la bouilloire de la flamme. On voit que ses mains tremblent.
La porte gémit et l’enfant sursauta. La femme le surprit un oreiller dans les bras. À part lui, il n’y avait personne dans la pièce. « Andi, dit-elle sans pouvoir contrôler le tremblement de sa voix, qu’est-ce que tu fais dans cette pièce glaciale ? Tu as les mains gelées. »
« Rien, dit-il, je joue. »
« Laisse cet oreiller », dit-elle.
« Mais, maman, je joue justement avec l’oreiller », répondit l’enfant. Puis il mit l’oreiller sur son épaule et se campa devant elle. « Madame, voulez-vous de la belle plume de cygne? », dit-il en souriant et en s’inclinant. La femme se taisait. Le sourire s’éteignit alors sur le visage de l’enfant (oui, il le savait, il le sentait, il y avait quelque chose de mal dans ce jeu). Elle lui arracha l’oreiller des mains et le jeta sur le lit.
Puis elle se dirigea vers la porte et, là, s’arrêta, clouée par le regard de l’homme. Lâchant la main de l’enfant, elle passa rapidement à côté de lui.
« Tu as vu Max Ahasvérus ?» La question tomba comme une prune mûre dans la boue.
« Oui, Edouard, oui. Je l’ai vu. Il m’a proposé de la plume de cygne. Madame, voulez-vous de la belle plume de cygne ? »
« II était une fois un roi », commença la mère après la prière du soir. « Et alors ? » demanda l’enfant en se frottant les yeux pour chasser le sommeil (mais il savait que, comme toujours, l’histoire l’endormirait et que ses efforts
seraient inutiles). « II se maria avec une Gitane… » « Pourquoi ? » demanda-t-il.
« La Gitane était belle, la plus belle femme de tout le royaume. Un jour, ils eurent un fils qui devait succéder à son père sur le trône.
Alors le roi, tout heureux d’avoir un héritier, ordonna qu’on tue la Gitane, car si on apprenait qu’elle était la mère de son enfant, le futur héritier devrait renoncer au trône. Ainsi, le prince ne sut jamais qui était sa mère.
Par bonheur, il ressemblait à son père, et personne ne pouvait deviner dans la couleur de sa peau la nuance un peu plus sombre due au sang gitan. »
« Je ne comprends pas », dit l’enfant, «i Ce n’est pas important. Écoute la suite », dit sa mère en regrettant un peu d’avoir commencé cette histoire.
Mais elle ne pouvait plus s’arrêter, et pas seulement à cause de l’enfant. « II fut élevé par le meilleurs maîtres et les plus grands sages du royaume. Le roi était satisfait et heureux. » Là, elle aurait pu s’arrêter, car elle ne savait pas elle-même comment finir l’histoire.
Ce serait dur pour l’enfant. Mais quand elle entendit le « Et alors? » de son fils (habitué à son art des coups de théâtre), elle poursuivit, avant même d’avoir imaginé une fin.
« Un jour, le roi jeta un coup d’œil dans la chambre de son fils pour voir si le prince s’était endormi. » « Et alors ? » Elle hésita un peu et continua. « Et il trouva l’enfant, tenant un oreiller de velours et de soie, en train de mendier devant le portrait de sa mère. »
Un croûton de pain, s’il vous plaît, puissante reine (elle imitait maintenant l’accent des Gitans), et un bout de chiffon pour cacher ma nudité… » Comme un fou, le roi se précipita dans la chambre et empoigna son fils.
Que^ fais-tu là, prince? » demanda le père. « Je mendie, Père « , répondit le prince. » J’en ai assez de mes jouets et de mes chevaux, et aussi de mes faucons; alors, je joue au
mendiant. » »
Elle parlait de plus en plus doucement et, finalement, elle se tut. L’enfant s’était endormi. Elle éteignit la lampe et s’éloigna sur la pointe des pieds.
« II a tué aussi son fils ? » entendit-elle dans le noir et elle sursauta. Elle revint sur ses pas pour caresser l’enfant.
Non », chuchota-t-elle sans allumer la lumière. « Non. »
–
Paul Fleury – Flux sur un échiquier
Marcel Duchamp – jeu d’échecs de poche avec gant en caoutchouc – 1944
–
« Franchissement de l’aube »
Toute écriture de fondation
anticipe le champ
de ses métamorphoses
loin – jusqu’à s’éblouir
dans l’éclair soudain de sa joie.
La vérité fulgure en l’espace d’un jeu
clos – qui n’est pas encore.
Le poème lancé en avant
ne quitte son lieu sûr
son erre
que pour la case d’un damier blanc.
Son erre devient errance.
Il y repose en paix, il n’est déjà plus !
Le jeu n’est pas dans la topique
mais dans le bond,
tout entier contenu dans ses déplacements.
Pour dominer l’âme du jeu,
il faut user plusieurs damiers,
postuler plusieurs dames
agir et mourir debout.
Les cases de l’échiquier ne suffisent pas.
Il faut un chiffre infini,
– une aube franchie pas à pas.
L’incertitude peut y loger sans armes,
la terre y cède au fleuve ouvert à tous les vents
et parfois se confie au feu du mascaret.
———————-
Cet extrait est disponible sur le site des éditions des Vanneaux
–
Theo Léger – Le courtisan

photo extraite du film « Ridicule »
-LE COURTISAN
Pareil à la sculpture indispensable aux palais
à l’architecture d’une salle de bal
Virtuose des redoutes, Cicérone des alcôves de la cour,
tel le voilà! si léger qu’il tourne à tout vent.
Il s’exerce à la danse : art très utile
Aux temps du carnaval
d’un tour de valse il fait tomber dans la disgrâce
des tribus tout entières.
Rompu aux méandres du jeu,
il suffit qu’au moment juste
un nom lui tombe des lèvres entre deux airs,
avant que sa main ne marque la nouvelle cadence
un bouquet de têtes ennemies
déjà s’est fané aux potences.
Il est tout agilité, mémoires de balcons secrets,
d’un toucher de prophète si parfait
qu’en te serrant la main
il connaîtra ta place au banquet de l’an prochain.
Il peut si nécessaire (on ne soupçonne les amoureux)
s’éprendre d’une Juliette
traînant tête vide une clameur de ragots
qui lui dira le temps précis d’abandonner des murs branlants
et d’attendre que pâlissent les traces de sang.
Puis, à l’heure où les maîtres nouveaux regardent
écœurés d’ail, obèses de choucroute, nostalgiques
l’île déserte d’un morne trône, le revoilà!
–
{Théo Léger) (1963)
Jorge Luis Borges – les choses

photo: CoreyS5
Le bâton, les pièces de monnaie, le porte-clés,
la serrure docile, les lettres tardives
qui ne seront pas lues dans le peu de jours
qu’il me reste, les cartes de jeu et le tableau,
un livre, et, entre ses pages, la violette
flêtrie, monument d’un soir
sans doute inoubliable mais déjà oublié,
le rouge miroir occidental dans lequel
une illusoire aurore brille. Oh, combien de choses,
plaques, seuils, atlas, tasses, épingles,
nous servent d’esclaves tacites,
aveugles et si étrangement discrets !
Elles dureront au delà de notre oubli;
elles ne sauront jamais que nous sommes partis.
–
Traduit de l’espagnol par E. Dupas
–
Le monde des possibles – (RC )
le monde des possibles
–
Je chuchote sur la voix basse
Des secrets, que l’on confie entre amis
C’est un peu la peau de l’enfance
Qui brûle , – de l’inaccompli
Grand est le corps , de l’inconnu
Qui nous parle , l’avenir
C’est un monde de tous les possibles
Où nous risquons nos premiers pas
Une forêt profonde où l’on s’enfonce seul
J’emporte quelques pierres dans mes poches
C’est pour retrouver mon chemin,
Mais, on ne va jamais en arrière
Je voyage avec l’espoir muet ..
Il y a parait-il une clairière
Bien au – delà des légendes
Que je pourrai confier aux enfants.
Je ne l’ai pas rencontrée
Et continue à marcher
Sur ce chemin si étroit
Qui ne va pas tout droit.
Pourtant j’ai senti une chaleur,
Comme dans ce jeu
Où çà chauffe ou tiédit
Si l’on approche la réponse
Ou si on s’en éloigne…. c’est donc
Peut-être la bonne direction, celle
Qu’ils appellent « trouver sa voie »
….. elle était en moi.
RC – 22 octobre 2012
–
dans le même esprit on peut lire le poème de Pierre Silvain « les chiens du vent »
–