Leon Felipe – Don Quichotte est un poète prométhéen – 2
peinture Serge Plagnol
Le Poète Prométhéen apparaît toujours dans l’Histoire comme un personnage imaginaire… mais l’imaginaire prométhéen gagne du réel… et la réalité domestique… se perd dans les ombres de l’Histoire.
Les rêves des hommes fabriquent l’Histoire… Les rêves sont la semence de la réalité de demain et ils fleurissent quand le sang les arrose et les féconde…
L’Histoire… est sang et rêves.
Et il arrive que le rêve se fait chair et la chair rêve.
Le Poète prométhéen s’échappe des ombres de la Mythologie… de l’imagination infantile des hommes, des livres sacrés… et de la maison même de Dieu… Et le Verbe… se fait chair…
Chair et symbole…
Leon Felipe – Don Quichotte et le rêve prométhéen (extrait )
Le Poète Prométhéen apparaît toujours dans l’Histoire comme un personnage imaginaire… mais l’imaginaire prométhéen gagne du réel… et la réalité domestique… se perd dans les ombres de l’Histoire.
Les rêves des hommes fabriquent l’Histoire… Les rêves sont la semence de la réalité de demain et ils fleurissent quand le sang les arrose et les féconde…
L’Histoire… est sang et rêves.
Et il arrive que le rêve se fait chair et la chair rêve.
Le Poète prométhéen s’échappe des ombres de la Mythologie… de l’imagination infantile des hommes, des livres sacrés… et de la maison même de Dieu… Et le Verbe… se fait chair…
Chair et symbole…
François Corvol – mythologie 5
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J’ai rêvé tant de vies dont tu n’as pas idée
je les ai toutes vécues je les ai toutes senties
j’en porte la trace et le bruit, les nuits
ne suffisent pas pour me remémorer
nul besoin de vivre dépareillé
de vivre loin d’oublier je les retiens
comme d’autres une cage dans la main
J’en ai rêvé tant dont tu n’as pas idée
et parmi toutes ces vies une seule
une seule m’est inconnue
celle-là qui te contient
elle n’est plus mon rêve mais le tien
celle-là même où tu remues
Fresques du salon de thé ( RC)

peinture Henri Marret : fresque de la salle du Conseil des «Tréfileries du Havre» à Paris – 1923
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L’ambiance propice aux papilles,
Convoque au logis,
Les épisodes de mythologie,
Et commence par la vanille,
–
La couleur sur les murs rit,
Il n’est pas question de fromages,
( que les jambes dépassent d’entre les nuages ),
Mais des attraits de sucreries,
–
Neptune et Jason sont invités,
Et dialoguent en écho,
Avec les tartes aux abricots,
Du salon de thé.
–
D’un trident ruisselant on verrait presque,
A la place des poissons, des pastèques,
Ananas, pêches, et fruits secs,
Evoqués sur la fresque.
–
Tout cela en couleurs douces,
Et teintes légères,
Sur les gâteaux, la crème pâtissière,
Voisine avec les mousses.
–
Les dieux sont hors d’atteinte,
Ils restent à distance,
Nymphes vident cornes d’abondance,
– … Dans les tasses les cuillères tintent.
–
On n’imagine pas, au dessus des meringues,
Des extraits de BD, héros et Superman,
Couronnant la crème à la banane,
Et que les méchants sortent leurs flingues.
–
Les superstars d’Andy Warhol,
Se sentiraient bien seuls,
Avec la tisane au tilleul,
Sans les vapeurs d’alcool…
–
Ou le portrait d’Einstein,
D’épaisse moustache,
…. Glace à la pistache,
Et les variations Lichtenstein…
–
La musique va vous bercer,
Vous oubliez la soupe rance,
Et le monde de violence,
Dont vous êtes agressé…
–
Ici, le monde sucré et la crème fleurette,
Assorti d’une douce ambiance,
Petit doigt en l’air , – et bienséance,
Comme pour les pieds, l’épaisse moquette.
–
De toute cette crème épaisse,
Bénéficiez à satiété,
Couleurs pastels au salon de thé,
Et bruit discret du tiroir caisse.
–
RC – 1er octobre 2013

peinture: Andy Warhol – Einstein
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Statue de sel ( RC)
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A trouver dans le biblique des analogies
Avec les aventures de la mythologie
Je vois de partout des anges, les ailes
Et au rivages d’océan, des ptits tas de sel
En pays lointains et ça – c’est pas de bol –
Que la mer soit morte, ( et que l’eau s’envole)
Une histoire à l’eau de rose
Et voilà le sel qui dépose
Sur l’eau qui devient si dure
Car saturée de saumure
C’est pas de nature à plaire
Aux poissons de la mer…
Et même – ça les énerve !!
De se retrouver en conserves
Même si c’est très pratique
car sans camions frigorifiques …
On parle aussi des miracles
Qui faisaient grand spectacle
Comme Jésus faisant des ricochets
Sur la plage, pleine de déchets
Ou encore – la légende, elle a bon dos –
Se permettre même, de marcher sur l’eau
Facilité en cela, par la teneur en sel
Que l’on pourrait – on l’a dit – ramasser à la pelle…
Mais revenons à nos propos légendaires
A ce qu’on peut, ou ne pas faire…
C’est comme Orphée qui met tout par terre
En regardant derrière, de retour des enfers
Même si c’était pas le paradis
Ya toujours et partout des interdits !
Orphée, désobéit… et va se faire blouser
A vouloir contempler de nouveau, son épousée
C’est comme l’histoire d’la femme deLoth, sans doute paniquée
– …….. les épisodes sont ici, assez compliqués-
En bref, c’est châtiment et punition des hommes
Lorsqu’on s’ décide à punir la ville de Sodome
Sodome et Gomorrhe
– c’était déjà l’horreur –
Fallait préparer les tombes..
Y avait pas des bombes
Qui tombaient du ciel
Mais s’activer partout – surtout avec la pelle
C’est comme Orphée et son retour d’enfer…
MissLoth ne d’vait s’occuper – que d’ses p’tites affaires
Mais elle est trop curieuse, et va fourrer son nez
Dans c’qui la r’garde pas … Elle va se retourner
La voilà d’un coup, changée en fossile,
En statue de sel , comme une imbécile
On la contemple encore, au bord de la flotte..
De cette œuvre d’art… – on reconnaît bien Loth !
On voit bien encore,- sculpture vénérable
Cette statue d’artiste, au milieu des châteaux de sable.
De toute façon, ça fait sensation… !!
…. On en a encore parlé… aux informations !!
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