De l’ascension, à la mobilité des lunes – ( RC )
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Les efforts d’une ascension,
Où notre propre poids, nous tire en arrière,
Enfin couronnés de succès,
Lorsque le sentier s’aplanit,
Hésite entre des rochers,
S’enfonce dans les bois,
Alors que le ciel se raye,
Au dessus de ma tête,
De la trace blanche d’un avion,
En pointillé entre les nuages,
Et tirant des géométries,
Ignorant obstacles et reliefs.
…. A encore haleter,
De l’air coupant de la montée,
S’il faut encore savoir,
Où poser les pieds,
Entre les pierres,
Et quelquefois les flaques,
Je peux guetter,
A quelque distance,
L’abrupt d’une crête,
Couronnée d’une tour.
C’est sans aucun doute
Un point de vue remarquable .
> Un promontoire ,
Qui est comme promesse,
Une balise , posée là,
Accrochée à mi-chemin du ciel,
Probablement avant la descente,
Et le retour vers des zones,
Plus hospitalières.
…… Un panorama, où le regard
Planerait lentement au-dessus des vallées.
Mais arrivé à cet endroit, – Juste des falaises,
dépassant d’une masse cotonneuse,
D’un paysage nappé d’épaisses brumes.
Le silence alors, s’étendant, nu,
Et sans l’aimable courbe des vallées,
attendue,
Renvoyant à la mobilité des lunes.
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RC – février 2014