C’est dire, comme les fleurs fanent ( RC )
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C’est dire, comme les fleurs fanent,
Elles jettent leur éclat d’or et de pourpre,
Abandonnent de suaves parfums,
Au vent et aux insectes,
> Mais qui se souvient d’elles,
Une fois leurs pétales flétris,
Et leurs vives couleurs, ternies ,
Si ce n’est la photographie ?
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Laisse vivre les fleurs par myriades,
Comme elles peignent les champs,
En teintes insolentes,
Sous la tendresse grise
D’ondées de passage,
Et l’amitié traversière,
Des plus gros nuages,
Il y en a pour peu de temps.
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Quelques semaines,
Ou quelques jours,
Et les corolles fines,
Perdent leurs couleurs vives….
Les souvenirs des coquelicots,
Sont feuilles bien légères,
Aux pieds des jeunes blés,
… Il suffit d’un courant d’air.
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Laisse vivre aussi la chenille,
En souvenir de sa métamorphose,
Et quelques jours vécus,
En pétales fantasques,
Papillonnant dans les champs,
Ou au-dessus des chemins,
Donnant le change aux feuilles
Tremblantes des peupliers.
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Quelques jours de grâce accordée,
Somptueux motifs éparpillés….
> Te souviendras-tu de moi,
De mon front dans les brumes
Et de mes herbes folles,
Tremblant, juste avant le sol,
Et mes mains dans l’amour,
Quelques jours ou toujours… ?
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RC – 8 septembre 2013
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09/08/2013 | Catégories: self creation | Tags: amour, blés, brumes, chabriere, chenille, coquelicots, fleurs, herbes, insectes, métamorphose, motifs, myriades, pétales, peupliers, photographie, pourpre, semaines, temps | Poster un commentaire