Colette – Jour de l’an


Vides, elles l’étaient quasi, les poches et les mains de qui me venaient pourtant toutes grâces et toutes libéralités. Mais elles accomplissaient des miracles à leur portée. L’aube du premier janvier, rouge au ras de la neige, n’était pas née que les cent livres de pain, cuites pour les pauvres, tiédissaient la cuisine carrelée de ma maison natale, et les cent décimes de bronze sonnaient … Continuer de lire Colette – Jour de l’an