Hugues Labrusse – Enjamber le ruisseau
– Enjamber le ruisseau encore le chapitre d’un recueil et signer d’un caillou le passage où rien ne dit mot . Paru dans la revue « paysages-écrits » Continuer de lire Hugues Labrusse – Enjamber le ruisseau
– Enjamber le ruisseau encore le chapitre d’un recueil et signer d’un caillou le passage où rien ne dit mot . Paru dans la revue « paysages-écrits » Continuer de lire Hugues Labrusse – Enjamber le ruisseau
Certains – donc pas tout le monde. Même pas la majorité de tout le monde, au contraire. Et sans compter les écoles, où on est bien obligé, ainsi que les poètes eux-mêmes, on n’arrivera pas à plus de deux sur mille. Aiment – mais on aime aussi le petit salé aux lentilles, on aime les compliments, et la couleur bleue, on aime cette vieille écharpe, … Continuer de lire Wislawa Szymborska – Certains aiment la poésie
photo RC – papillons rassemblés ( berges du lac Ba-bé : Vietnam )- Les doigts papillons, multiplient les approches veloutées. Je ne sais pas faire des histoires longues. Peut-être, les insectes les grignotent , avant qu’elles ne puissent prendre de la consistance. Ces petites bêtes restent bien petites … quelques larves, des moustiques, des petites mouches inoffensives, et des papillons bruns, de ceux … Continuer de lire Abritant des agents indésirables – ( RC )
Dans les textes de Ziney, visibles ici, j’ai sélectionné « destruction », pour en proposer une traduction perso… – destruction le plus pur albâtre, un bâton de cire assis dans une flaque d’une piquante odeur nauséabonde qui retournerait votre estomac ou vous faire remplir les fenêtres peintes de plomb et les fissures du mur sec qui se consume de plus en plus bas … Continuer de lire Ziney – destruction
– Ecoute le tressage des abeilles Le bourdonnement de la ruche, L’alphabet des métaphores… Je dois contempler la lumière , M’agenouiller pour regarder Les gouttes d’étoiles prisonnières d’une toile d’araignée, Après avoir suivi des cours d’eau Leur course étalée comme les doigts Ou les nervures d’une feuille sur le sol, La palette du ciel abrite toutes les nuances du vent C’est un haut clocher, … Continuer de lire L’alphabet des métaphores – ( RC )
– Suppose Que je vienne et te verse Un peu d’eau dans la main Et que je te demande De la laisser couler Goutte à goutte Dans ma bouche. Suppose Que ce soit le rocher Qui frappe à notre porte Et que je te demande De le laisser entrer Si c’est pour nous conter Le temps d’avant le temps. Suppose Que le vol d’un oiseau … Continuer de lire Guillevic – Suppose
– Cà commence par tanguer, je fonce à travers la pièce, tu portes des jeans délavés, et une veste bleu électrique. L’horizon bascule et pénètre dans la pièce. Le mur du fond s’allume en orange, Ton ombre se décalque quelque part, un peu partout, sur l’évier, le lave-vaisselle, la table, encore encombrée des restes du déjeûner. Mais ce n’est que ton … Continuer de lire Tanguer – ( RC )
– Parfois, fatigué de ces mondes intérieurs Repu, ennuyé, blasé J’ouvre lentement les yeux Lentement afin de supporter Le violent et serein éclat de notre soleil Ainsi qu’un voyageur revenu du pôle après un long séjour Retrouvant les plaines, les arbres Tout ce qui est vert et tout ce qui se meut Ressent l’immense vitalité Se soulever en lui Ainsi qu’un homme retrouvant son foyer … Continuer de lire François Corvol – Après l’errance
– « Le Plus Aimant » ( tentative de trad: RC ) Levant les yeux vers les étoiles, je sais très bien Que, pour tout ce dont ils se soucient, je peux aller en enfer, Mais sur … Continuer de lire W.H. Auden – Le plus aimant
BISTROTS (III) Le buveur parfois regarde au fond de son verre comme s’il cherchait le mot qui manque ou le souvenir il reprend le récit au moment où le voyageur se perd encore contre l’obstacle ou l’ombre de sa mort j’irai m’asseoir au fond contre la cloison près du portemanteau frêle, gibet de cadavres les parapluies y dorment, les chapeaux sombres es-tu le voyageur … Continuer de lire Philippe Delaveau – Bistrots III
– Ces murs me retiennent dans mes élans et se colorent des années passées à leur côté . Ils sont une clôture, à bonne distance , et me protègent des agissements changeants de la lumière. …. celle qui a fini par défraîchir les parois, A souligner l’emplacement des tableaux, … Continuer de lire Politique d’un confinement – ( RC )
– La terre et à elle accordée la mer et partout au-dessus, une mer plus joyeuse à cause de la rapide flamme des moineaux et du trajet de la lune reposante, et du sommeil des doux corps entrouverts à la vie et à la mort dans un champ ; à cause aussi de ces voix qui descendent s’échappant de mystérieuses portes, et bondissent au-dessus … Continuer de lire Mario Luzi – Nature
– il est des choses qui ne s’effacent pas… Elle. Tout en elle me faisait vibrer. Mais comme dans chaque symphonie, chaque partie a sa place, son temps sa mesure, son intensité. Un subtil mélange de sons dans un alliage percutant, profond et puissant. Elle. Tout commençait par la trame de fond, la cadence, son regard. Dans ses yeux gris, vert, bleu, je ne saurais … Continuer de lire Magali Bougriot – Nostalgie d’un baiser
– A travers le feuillage des étoiles son corps était une nuit couchée en signe de capitulation, tremblant de la douleur de mille soleils cachés. – Through the foliage of stars her body was a night lying in surrender, trembling with the ache of a thousand hidden suns. – De Pierre Mhanna, on peut consulter son site, « fontaine de grâce » bien sûr, et … Continuer de lire Pierre Mhanna – her body was a night
– – NE ME RACONTEZ PLUS D’HISTOIRES Je les ai toutes comptées et contées, Elles ont tous été dites et écrites. Elles ont toutes été mises en bobines et archivées. Le vieux patriarche les a racontées, le chœur et la nourrice les ont racontées un imbécile les a dites, plein de rage et de vacarme, on les a gravées sur la fenêtre et sur la … Continuer de lire Leon Felipe – Ne me racontez plus d’histoires