Grèves du temps passé, qui demeurez blondes et légères, quand tout passe. Tant vous ai-je jeté mon filet pour y saisir le menu fretin du flot l’onde claire, les verts émeraude du soir, quand de ma brasse fendais l’eau, en brisais la surface d’ombre. Miroir sans tain,sous le reflet des pins les pierres engluées d’algues, la vase grise me renvoyaient déjà la nuit. Grèves, dans ma bouche le baiser saumâtre des vagues, sur ma peau leurs rigoles blanches, la fleur de sel des estuaires, domptant le vent, enlaçant au rivage la femme-songe que j’étais, celle-mémoire que je suis traquant l’enfance de mes rêves, l'ancienne liesse des vives-eaux, où nous jetait la mer, avant que l'homme y fit barrage.
C’est très beau Suzanne
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Merci , Barbara …mes terres d’enfance
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Ce fameux barrage sur la Rance dont le Général était si fier ?
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Oui mon Général !
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