montage RC
Je n’ai pas conscience de ce qui tremble en moi,
Peut-être une horloge, au balancier d’argent,
Un feu consumerait lentement l’églantier,
qui y est planté.
Peut-être que remuent des noyaux de cerise,
Déposés là par des oiseaux de passage, pendant mon sommeil.
Il y a aussi en moi, un enfant,
qui pêche le soleil, tombé dans une flaque d’eau
pas plus grande que ça,
…mais cela suffit à réchauffer le corps.
Je laisse tout çà à l’abri.
Les idées s’y bousculent.
Chacune y trouve sa place, même si le tirage,
s’y fait dans le désordre:
Il n’y a pas d’endroit très précis ,
Dans lequel je me retrouve ;
Puisqu’aussi bien en janvier, qu’en juillet ,
Je parcours les nuages, qui traversent ma tête.
–
RC – juillet 2015
parfois en regardant discrètement dans les coffres du passé, on trouve de superbes pépites !
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merci ! –on en cherchera aussi dans le futur !
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Très beau texte. J’aime bien « l’enfant,
qui pêche le soleil, tombé dans une flaque d’eau ».
L’âme de la poésie…
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merci bien, Domi
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