La poésie se meurt
Avec la fin des étoiles
Avec le feu des volcans éteints
Avec la mort des oubliés
La poésie s’efface
Sur cet enfant sage
Qui n’a pu rêver ni même crier
Lorsque le sort l’a si sauvagement rejeté
La poésie s’envole au gré d’images folles
Dans le berceau des vagues
Aux rythmes allaités
Par un dieu, une tempête ou… serait ce Eole
Qui mène ainsi la barque
De la sonnerie aux morts
A l’assaut de la vie
Et la résurrection tant attendue ?
La poésie se meurt
Mais si j’ai survécu
Ce n’est que pour pouvoir encore
Prononcer l’hymne Poésie
–
Balayée par les vagues
la barque échoue sur le sable
jouet des flots
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Alice
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merci beaucoup Alice…
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Belle photo et beau poème !
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Oui c’est vrai.. et mon « travail », consiste justement à dénicher des écrits de qualité… s’ils me touchent ou vous touchent aussi, c’est bien qu’il « se passe quelque chose »… à leur lecture…
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