Tu verras bien au loin ,
les temps qui s’abîment,
Les photos qui noircissent
Et le goût du vin,
Que l’on boit sans plaisir
Attablé au comptoir, Les journaux de la veille
Une coupelle presque vide.
Le sel poudreux,
Et quelques cacahuètes qui traînent.
Ils sont une demi-douzaine de seuls
A ne savoir quoi faire de leur regard,
Alors ils errent, sur la télé du bar
Et les infos sommaires qui défilent
Sur les évènements de la journée
En lettres blanches qui s’égarent.
J’ai beau m’envelopper
Dans mon manteau humide
Les carreaux tristes,
Livrés aux courant d’air
Dialoguent à l’envers
Des couleurs des néons
De la pub, qui vante
Le nouvel apéro.
Encore deux heures à tuer,
Avant le prochain départ.
Trois rues à parcourir,
Pour atteindre la gare.
–
RC – 11 et 20 mars 2013
ainsi passent les jours glauques mais il y a tant de jours dans une vie. Mais l’homme sai-il les voir?
J’aimeJ’aime