Tu es partie , mon amour
Portée par le courant
Dérivant lentement ,
Jusqu’à l’extinction du jour.
Je ne voyais plus dans l’onde
L’empreinte de ton corps,
Mais juste les nuages, brodés d’or ,
En reflets, glissant sur l’eau profonde.
Serais-tu une nouvelle Ophélie … ?
De la vase monteraient des bulles,
Jusque vers le crépuscule ,
Aux rivages lointains de l’oubli…
–
RC – oct 2015
You’re gone, my love
Carried by the current
Slowly drifting,
Until the extinction of the day.
I could not see in the wave
Any mark of your body,
But just the clouds, embroidered with gold,
In reflections, gliding on the deep water.
Would you be a new Ophelia?
From the mud would rise bubbles,
Amount towards dusk,
The distant shores of oblivion …
J’adore ce poème!
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Merci bien… oui, c’est sans doute parce qu’il est court – et qu’avec douze lignes, il se crée une atmosphère, ( dire en peu de choses, beaucoup), soutenue, par une suggestion visuelle …
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Tout à fait! 🙂
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