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Bien, — ça n’ vaut pas un concert,
Avec plein de guitares,
Un orchestre et un synthé ,
– Mais y en a pas ce soir –
–
Avec un son d’enfer,
Un micro nasillard,
Les amplis esquintés,
La voix de bluesmen noirs.
–
Ou la chanteuse d’opéra,
La dame aux camélias
Ses hautes vocalises,
Et puis … plusieurs rappels,
–
Projecteurs et caméras,
Vases de fleurs et dalhias,
Quand, au sortir de l’église
Résonnent encore gospels…
–
Elle va préférer le pop,
Et même le hard,
Avec tenue cloutée,
Et les clubs enfumés,
–
C’est sans doute le top,
Appuyée sur la rambarde,
Quand elle va écouter,
Les rockers allumés.
–
Dans le jukebox, rempli de disques
tu peux aussi, glisser la monnaie,
au boulevard des hits,
à côté du comptoir,
–
Et dans la salle, tu confisques,
le silence, pour de vrai,
en vrai parasite,
de l’autre côté du bar,
–
Les succès de toujours,
« Allez, venez, milord »
à convoquer les vedettes,
avec le blanc-cass
–
Une chanson d’amour,
qui fait vibrer le corps
et trotte dans la tête,
- quand c’est fini, ça passe –
–
Allongé, sur ton canapé,
devant la télévision,
tu peux monter le son,
Trompettes et saxophones,
–
Tu as failli zapper,
La jam-session,
piano et percussions,
sur le thème d’Ellington…
–
Les doigts rivés sur le clavier,
fais défiler la musique,
et choisis ton menu,
pour la soirée,
–
Car, vont tanguer les pieds,
alors, pris de panique,
—- Afin qu’ils remuent,
… ça va bientôt démarrer.
–
RC – 11 août 2013
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Contemporain, vivant, authentique!!! Merci pour cet instant (de plaisir) volé!!
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merci bien Nwesla … je regarde d’ailleurs fréquemment ce que tu publies, il se pourrait que j’en fasse l’écho, un jour…
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